Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio. Bon alors, le moment de vérité. La vérité en face. Malade, 42°F, tout ce que tu voudras. J'ai jamais raté un rendez-vous avec mes auditeurs. Patrick Roger.
- Oui, malade, ben justement, on va en parler tout à l'heure. Pendant qu'on fait de la politique politicienne, je vous le disais, notamment sur le dos du budget de la Sécu, nos hôpitaux n'ont jamais été aussi malades. Un déficit record. Les 32 présidents des CHU viennent d'écrire ce week-end à Michel Barnier.
- Parce qu'il y a plusieurs catégories dans les hôpitaux, mais les CHU, ça va très très mal, comme les services des urgences.
- Nous en parlerons tout à l'heure. Et je serai aussi avec vous au 0826 300 300 pour nous raconter ce que vous avez peut-être vécu quand vous avez appelé le 15, parce que la régulation, elle passe aujourd'hui par le 15 quand il y a une urgence.
- Mais c'est assez complexe, évidemment. Et puis ensuite, quand vous arrivez aux urgences, racontez-nous.
- Nous en parlerons tout à l'heure.
- Aussi, vos réactions sur la menace de censure du gouvernement Barnier. Il y a du suspense. Est-ce que vous y êtes favorable ou non ? Quel est l'intérêt de cette censure ? Qui derrière ? L'ERN, bien sûr, mais aussi et surtout, il ne faut pas l'oublier, la gauche.
- C'est de LFI au PS en passant par les écolos. Nous allons voir ça dans un instant.
- Alors, Michel Barnier est sur un siège éjectable. Il y en a un déjà qui a été éjecté.
- Ben oui, c'est Carlos Tavares.
- Maxime Troulot.
- Patron de Stellantis.
- Ce n'est pas n'importe quoi, Stellantis.
- C'est le groupe qui comprend Peugeot, Citroën et bien d'autres marques européennes.
- C'est la quatorze marque, en fait.
- Bien sûr, c'est l'un des leaders.
- Il n'y a pas un endroit aussi en France, une ville, un chef-lieu de canton.
- Il n'y a pas un concessionnaire qui vend du Stellantis, bien sûr.
- Alors, il avait redressé pourtant ces dernières années la marque qui n'allait pas très bien, Carlos Tavares.
- Mais il a été tout de même poussé vers la sortie hier soir.
- Pourquoi ce coup de théâtre ? Il a été contraint de démissionner, c'est le mot officiel.
- Alors, il a démissionné, mais effectivement, il a été plus ou moins poussé dehors, on peut le dire comme ça.
- Pourtant, Carlos Tavares devait prendre sa retraite l'année prochaine.
- Il devait encore rester un an à la tête de ce géant de l'automobile qu'est le groupe Stellantis.
- Mais donc, hier après-midi, le conseil d'administration du groupe se réunissait donc pour cause de divergence de vue, nous dit le conseil d'administration.
- C'est ce qu'on reprochait.
- Et notamment à Carlos Tavares, avec notamment, Patrick, un management un peu trop brutal, une pression excessive sur les équipes, malgré des mises en garde d'ailleurs de ce fameux conseil d'administration.
- Carlos Tavares, vous l'avez dit Patrick, c'est quand même un modèle de réussite.
- Il est arrivé en 2014 au sein du groupe PSA, le groupe...
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