Retranscription des premières minutes du podcast :
- Je crois que nous sommes parvenus désormais à un moment de vérité.
- Sud Radio.
- C'est pourquoi, sur le fondement de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution.
- La vérité en face.
- Mesdames et messieurs les députés, chacun doit prendre ses responsabilités et je prends les miennes.
- Patrick Roger.
- La vérité en face, comment s'en sortir avec ce que nous vivons actuellement ? Une forme d'impasse politique face à une forme d'impasse financière ? Alors on ne peut pas encore lire dans la boule de cristal, évidemment, parce que, comme le disait le ministre de la Fonction publique, Guillaume Casbarian, qui était avec Jean-Jacques Bourdain à l'instant, d'ailleurs on va débriefer cette interview et ce qu'il a dit, c'est qu'il peut encore se passer des choses, évidemment, pendant 24 heures.
- En tout cas, sur les finances, je vais recevoir aussi Benoît Perrin, des contribuables associés, et puis évidemment aussi vos appels, un autre spécialiste aussi sur le coût du millefeuille administratif.
- Parce que derrière tout cela, derrière ce que l'on voit, ce dont on parle en politique, il y a aussi, évidemment, nos problèmes financiers, comment faire pour essayer de s'en sortir, d'alléger également tout ça, parce qu'il y a quand même beaucoup de dépenses.
- C'est ce que nous verrons tout à l'heure à partir de 9h15, 9h20.
- Un canard sans tête.
- Voilà l'image qu'on risque d'attribuer à la France, et ce serait bien mérité.
- Bien mérité, oui, compte tenu de tout ce qui se passe.
- On se souvient que l'élection présidentielle s'est jouée sans véritable enthousiasme à la dernière.
- Depuis, on a enchaîné les coups de théâtre et les trahisons avec les élections et la dissolution, un gouvernement bancal, une assemblée véritable cour d'école où l'on en vient quasiment aux mains, et aujourd'hui, un spectacle où les tactiques politiciennes prennent le dessus sur le fonctionnement du pays.
- Et les attentes de certains, je pense par exemple aux agriculteurs ou le secteur du logement, qui ont des besoins urgents.
- Alors, on tape sur Marine Le Pen, mais il ne faut pas oublier les autres partis.
- La gauche, avec le PS, qui se veut un parti responsable, entre guillemets.
- Le gouvernement, qui avait peut-être pris un peu à la légère tout de même le risque Marine Le Pen il y a quelques semaines.
- D'autant que la leader du RN a été touchée au cœur lors du procès des emplois des assistants parlementaires européens, bien sûr.
- Parce qu'on se souvient de la réaction de Marine Le Pen après avoir entendu, les propos de la procureure, qui aurait dit, évidemment, « Je réclamerais bien, mais je ne peux pas réclamer la relaxe parce que ça me ferait trop mal. » Quand un procureur est capable de dire une chose pareille, il ne faut pas s'étonner de la violence de ses réquisitions, de l'outrance de ses réquisitions.
- C'est ce qu'avait dit Marine Le Pen.
- Elle aurait pu ajouter du bazar politique.
- Sud Radio, la vérité en face, Patrick Roger.
- Le BG aimerait bien...
Transcription générée par IA