Retranscription des premières minutes :
- « Academia vous présente La Vie en Mieux. Question d'éducation. Catherine Bulli. » Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio. La Vie en Mieux désormais se consacre à toutes vos préoccupations en termes d'éducation et tu sais qu'elles sont nombreuses.
- L'éducation bien sûr c'est l'apprentissage mais pas seulement. L'équilibre des jeunes aussi est tout aussi important.
- Donc la semaine dernière nous avons parlé de tolérance, nous avons parlé de liberté d'expression.
- Et aujourd'hui on va se pencher sur un autre type de sujet, l'orientation et surtout je devrais dire le stress de l'orientation autant pour les élèves que pour leurs parents.
- L'orientation, on y fait face en fait finalement assez tôt. On y fait face dès la fin de la troisième. On y fait face dans le choix du lycée.
- On y fait face pour les spécialités qu'il va falloir trouver. Parcours sup, forcément on est obligé d'en parler. Enfin autant d'étapes aujourd'hui incontournables.
- Qui sont souvent assez difficiles à vivre pour les familles. Et c'est vrai que même s'il y a des conseillers d'orientation, même s'il y a des plateformes, l'angoisse est quand même très présente.
- Alors, orientation scolaire, comment s'en sortir ? Comment aider les parents ? Comment aider les jeunes ? C'est ce qu'on va essayer de faire dans La Vie en Mieux.
- La Vie en Mieux, question d'éducation.
- Catherine Bulli.
- Bonjour Marie-Gabrielle de La Salle.
- Bonjour Catherine Bulli.
- Alors, vous êtes psychologue, coach éducatif. Alors, mercredi dernier, l'ouverture de Parcours sup.
- Ça y est.
- Je vois déjà des cheveux qui se dressent sur la tête de plein de parents. Ils vont être mobilisés là pour quelques temps. Il va falloir faire les dix voeux jusqu'au mois d'avril, si je ne me trompe pas.
- C'est ça, début avril.
- Alors, essayez d'obtenir les écoles de votre choix. On est obligé de parler un petit peu, étant donné qu'on parle de l'orientation et du stress de Parcours sup.
- Même si l'orientation, ce n'est pas...
- Que Parcours sup, mais on va évidemment en dire quelques mots puisqu'il y a quand même 900 000 lycéens qui vont commencer à poser leur vœu.
- Alors, c'est une pression énorme. Elle est incontournable, cette pression, Marie-Gabrielle ? La pression est incontournable. C'est la façon de la gérer sur laquelle on peut vraiment travailler, je pense, en collaboration.
- La pression, je trouve, surtout pour l'orientation, c'est une étape de vie que les jeunes doivent...
- Traverser, tout comme nous l'avons traversé aussi. Donc, c'est une première pression importante, mais on peut travailler sur la quantité de pression et sur comment la gérer, en fait, tout simplement.
- Alors, c'est ce qu'on va voir ensemble. François Béhou a dit, les jeunes ne sont pas des poireaux, ils ne poussent pas tous à la même vitesse. J'adore cette phrase, c'est vrai.
- Et puis, il faut le dire quand même, les jeunes ne savent pas tous dès le départ. Ceux qui veulent faire, c'est même la grande majorité.
- Est-ce que ces algorithmes...
- De ces plateformes, est-ce qu'elles n'augmentent pas les inégalités, justement ? Alors, vraiment, je vais être très, très claire. La plateforme Parcoursup est un bon moyen de mettre en lien.
- Ce n'est pas la plateforme qui va, en fait, créer les dossiers, donner une décision sur des dossiers.
- Elle fait le lien entre l'élève, ses choix, ses voeux et les formations qui sont ciblées par les élèves.
- Donc, c'est les formations qui vont renvoyer, en fait, leur liste de sélection à la plateforme.
- Par exemple, il y a des élèves excellents, avec des moyennes excellentes, qui n'auront pas leur choix.
- Tout à fait.
- Donc, comment on peut accepter ça quand on est un bon élève ? Effectivement, c'est une vraie étape. Je ne remets pas en question le ressenti de l'élève.
- Mais il faut vraiment voir l'orientation comme un chemin avec trois étapes, pour moi.
- Une première étape, notamment si on parle des filières extrêmement célestives, dont les élèves se disent se mettre beaucoup de pression aussi, en disant « je préférerais cette prépa à une autre ».
- Je parle de ces filières parce qu'elles sont vraiment très demandées aussi par beaucoup d'élèves.
- Mais il faut se dire qu'en fait, c'est une première...
Transcription générée par IA