Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur Sud Radio dans la vie en mieux, votre rendez-vous hebdomadaire, nous sommes ravis de partager cette demi-heure avec vous.
- Avec au sommaire, vous allez voir un très très beau témoignage, celui de Sébastien Simon, jeune skipper de la nouvelle édition du Vendée Globe, qui a failli rester paralysé au cours de sa dernière transat, retour à la base, en décembre dernier.
- Il va nous dire comment il a géré les suites de cet accident, comment il prépare son départ pour le Vendée Globe.
- Ariane Goldet viendra nous parler de santé mentale, priorité nationale pour 2025, selon les déclarations de notre Premier ministre Michel Barnier.
- Mais qu'est-ce qu'on entend exactement par santé mentale ? Eh bien, on vous dira tout. Et enfin, nous ferons un petit tour au Salon du Chocolat, puisque c'est le dernier jour aujourd'hui. Alors, à quoi ressemblent les nouveautés 2025 ? On en parle tout de suite.
- Alors, être le premier Vendéen à boucler le Vendée Globe, c'est le rêve de Sébastien Simon, Vendéen de pure souche, qui en décembre dernier a vécu avec la transat retour à la base, un accident qui aurait pu le paralyser et mettre fin à une carrière.
- Une carrière qui, vous allez voir, est toute sa vie. Bonjour Sébastien Simon.
- Bonjour.
- Bonjour. Vous avez 34 ans. Alors, la voile, je crois qu'on peut le dire, ça a toujours fait partie de votre vie.
- Oui, oui, effectivement. J'ai grandi avec cette course du Vendée Globe et c'est mon papa qui m'a initié à la voile, qui m'a probablement transmis cette passion.
- J'ai appris à naviguer ici, en Baie-des-Sables-d'Olonne, donc le lieu du départ du Vendée Globe. Et depuis, c'est devenu un métier.
- Et c'est vrai, quand je dis que vous êtes un Vendéen à pure souche, vous êtes le seul, non ? Dans la course ? Oui, effectivement. C'est la dixième édition.
- La dixième édition du Vendée Globe, elle existe depuis 34 ans, à mon âge, quasiment. Et il n'y a jamais eu un seul vrai Vendéen à prendre le départ de cette course.
- Donc, moi, je suis né à La Roche-sur-Yon. J'habite ici, au Sables-d'Olonne. Et effectivement, c'est une course vendéenne qui a été initiée par des adoptés Vendéens, mais pas des vrais Vendéens.
- Alors, à quel moment vous vous êtes dit, quel a été l'élément déclencheur, en fait ? Quand est-ce que vous vous êtes dit, je veux être pro, je veux vraiment passer en pro, je veux faire de la navigation vraiment mon métier ? J'étais en école d'ingénieur, à ce moment-là, en apprentissage. Et je travaillais pour Yves Parlier, qui est très connu pour avoir fait le Vendée Globe, pour avoir dématé, reconstitué un mât et terminé la course.
- Aujourd'hui, il s'occupe plutôt de l'attraction des bateaux de commerce par kite.
- Et en fait, voilà, après avoir passé des années en filière jeune, avoir fait les championnats d'Europe, championnats du monde, etc., fini troisième, je me suis dit...
Transcription générée par IA