Retranscription des premières minutes du podcast :
- Back to Car, première marque de pièces auto recyclées et garanties à vie vous présente Sud Radio, on parle auto et d'environnement.
- Et on va parler des usines de batteries asiatiques qui sont situées en Europe avec Nicolas Raffin, Transport et Environnement.
- Bonjour Monsieur Raffin.
- Bonjour à vous.
- Alors, Transport et Environnement, rapidement, pour ceux qui ne connaissent pas, une ONG.
- Rapidement, oui, une ONG européenne qui est spécialisée sur tout ce qui est décarbonation des transports et donc notamment transport routier avec les voitures électriques et donc les batteries.
- Et là, vous avez demandé à ce qu'une étude soit faite sur les gigafactories qui ont été installées en Europe.
- Alors, cette étude, elle porte sur 4 gigafactories, une en Hongrie, une en Pologne, une en Allemagne, une en Espagne.
- On va commencer par la Hongrie et la Pologne.
- Alors, pour bien que tout le monde comprenne, c'est des usines de fabrication de batteries qui sont montées en partenariat avec des asiatiques.
- Il y a des chinois, principalement, et il y a aussi des sud-coréens.
- Oui, alors, pour le coup, il y a effectivement deux usines.
- Donc, il y a une usine de CATL, qui est un acteur chinois qui est situé en Hongrie, et une autre usine sud-coréenne de LG, qui est en Pologne.
- Et c'est des usines qui sont possédées, du coup, directement par ces compagnies-là, en fait.
- Donc, pour le coup, là, il n'y a pas de partenariat.
- Les partenariats, on pourra en parler après, mais là, les deux usines qui opèrent aujourd'hui ou qui vont démarrer pour l'usine de CATL, ce sont des usines qui sont possédées par des investisseurs étrangers.
- D'accord. Et pourtant, il y a des fonds européens qui ont aidé à monter ces usines.
- Oui, effectivement. Pour l'usine de CATL, donc en Hongrie, vous avez 800 millions d'euros d'aides qui ont été investies, qui ont été données, à la fois par le gouvernement hongrois, mais aussi indirectement par l'Europe.
- Donc, vous avez quand même eu pas mal, effectivement, d'argent public qui a été investi pour ces usines.
- Alors, on pourrait dire, finalement, c'est bien, parce que ça permettra de produire des véhicules électriques en Europe, puisqu'on sait que les usines de constructeurs européens de batteries avaient pris pas mal de retard.
- Donc, ça permet, entre-temps, de compenser. Tout irait bien s'il n'y avait pas deux détails qui sont problématiques.
- Le premier, c'est en matière d'environnement. Ces usines, d'après les enquêtes qui ont été faites, ne respectent pas les normes de pollution qui sont imposées aux autres en Europe.
- Oui. En fait, nous, on s'est intéressés, effectivement, à se dire, effectivement, c'est une bonne nouvelle pour l'emploi, pour l'avenir des batteries. Encore faut-il que ça respecte les normes de l'Europe.
- Et en fait, ce qu'on a constaté, c'est que pour les deux usines, donc à la fois l'usine hongroise et l'usine située en Pologne, en fait, il y a un problème sur le non-respect de la directive sur les émissions industrielles de...
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