Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, midi 13h, l'affaire dans l'affaire.
- Bonjour, bienvenue pour votre rendez-vous avec l'actualité judiciaire, l'affaire dans l'affaire, une émission en partenariat avec la revue Affaires Criminelles.
- Ensemble, nous allons revisiter les affaires qui ont marqué l'histoire du crime ou l'actualité, chaque semaine avec Jean-Marie Bordry, bien sûr.
- Stéphane Simon, bonjour.
- Et le complice Victor Lefebvre, rédacteur en chef de la revue Affaires Criminelles, la revue de Max Keis, le youtubeur aux 2 millions d'abonnés.
- Elle arrive quand cette revue à propos, cher Victor ? Elle arrive courant décembre, elle sera livrée au pied du sapin pour Noël et on vous réserve quelques surprises.
- Bon, super. Aujourd'hui, nous allons vous parler de l'affaire du docteur Péchier.
- Et nous avons beaucoup de chance car nous serons avec les deux avocats principaux de ce dossier, maître Frédéric Bernard et Lee Taketmit, avocat de Frédéric Péchier, qui va être examiné par la cour d'assises du Doubs.
- L'affaire Péchier, du nom du docteur de médecine, anesthésiste, réanimateur, Frédéric Péchier, mis en examen et soupçonné d'empoisonnement avec préméditation pour des faits commis entre avril 2009 et janvier 2017 à la clinique Saint-Vincent et la polyclinique de Franche-Comté à Besançon.
- Ce médecin anesthésiste, réanimateur sans antécédent, se servait-il des patients de ses confrères pour régler des comptes ? Il est en tout cas renvoyé devant la cour d'assises du Doubs, je vous le disais.
- Le procès est annoncé pour 2025 sans que nous ne connaissions encore la date exacte.
- Mais si vous le voulez bien, commençons par rappeler les faits.
- Nous sommes le 11 janvier 2017 à Besançon, à la clinique Saint-Vincent, une clinique imposante de plusieurs étages qui a ouvert ses portes en 1992 et jouit d'une bonne réputation.
- C'est pour cette raison que Sandra Simard, une jeune femme de 36 ans, en pleine santé et ne présentant aucun facteur de comorbidité, a décidé de s'y faire opérer de douleur dans le dos.
- Elle va être opérée du rachilon basique, c'est le docteur Grégory Godfrein qui doit procéder à cette opération somme toute banale.
- Sandra Simard ne présente aucun risque particulier pour l'anesthésie et pourtant ce jour-là, Sandra Simard ne se réveille pas normalement.
- Sur la table d'opération, elle fait un arrêt cardiaque qui nécessite un transfert d'urgence au CHU et une réanimation prolongée.
- Que s'est-il passé exactement ? Le médecin anesthésiste réanimateur responsable, le docteur Anne-Sophie Ballondolle, a-t-elle fauté ? Peu probable.
- C'est une professionnelle au parcours sans équivoque.
- A l'intérieur de la clinique Saint-Vincent de Besançon, c'est la stupéfaction.
- Car ce n'est pas la première fois qu'un événement de cette nature intervient.
- Dans le jargon hospitalier, on appelle ce type d'accident un EIG, comprenez un événement indésirable grave.
- Le chef de service de réanimation, le docteur Pili Flory, interloqué, décide de ne pas en rester là.
- Il demande au médecin anesthésiste de récupérer tout ce qui a pu être administré à la patiente et d'envoyer tout cela pour des examens en laboratoire.
- Il cherche à comprendre.
- C'est l'événement indésirable de trop.
-...
Transcription générée par IA