Riverains et commerçants dénoncent un encombrement de certaines rues du quartier historique de Lyon
Le quartier historique de Lyon souffre d’une surfréquentation touristique. Riverains et commerçants pointent du doigt un encombrement permanent de certaines rues
Les invités
Chaque Matin, Patrick Roger appelle un invité au plus proche de l'information, au plus proche du terrain. Retrouvez "La vie en vrai " sur Sud Radio et en podcast du lundi au vendredi à 6h35.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Lyon, le quartier historique de la ville qui souffre d'une surfréquentation touristique."
Patrick Roger : La vie en vrai, il y a parfois des villes et des lieux qui sont surchargés en touristes. Illustration à Lyon, le quartier historique de la ville qui souffre d'une surfréquentation touristique. Des riverains et des commerçants qui pointent du doigt un encombrement permanent de certaines rues. Nous sommes avec Carine Chollat , bonjour.
Carine Chollat : Bonjour Sud Radio.
Patrick Roger : Bonjour Sud Radio qui vient d'arriver aussi il y a quelques semaines maintenant à Lyon, nous sommes présents, bien sûr vous pouvez nous écouter, nous avons de plus en plus d'auditeurs là-bas sur la bande FM, même si on peut nous écouter aussi via les applications. Bon, c'était une parenthèse. Vous êtes membre de l'association So Vieux Lyon, gérante d'une entreprise également qui est dans Lyon. Alors, quel est le véritable problème aujourd'hui dans ce quartier historique de Lyon alors ?
Carine Chollat : Alors, ce n'est pas forcément une surfréquentation touristique comme c'est plus une mauvaise répartition parfois de manière temporaire de la manne de visiteurs dans le quartier. Et c'est aussi une méconnaissance de ce qu'offre le quartier dans sa globalité.
"Mettre en lumière tous les petits artisans, tous les commerçants indépendants."
Patrick Roger : Oui, c'est ça. Alors, ça veut dire que les gens s'agglutinent dans les mêmes endroits, dans les mêmes rues quoi, en quelque sorte ?
Carine Chollat : C'est un petit peu ça, c'est-à-dire que le quartier est souvent limité à une portion de cette rue Saint-Jean, où la cathédrale est grosso modo la place du change, alors que le territoire du Vieux Lyon, ce sont trois quartiers, Saint-Georges, Saint-Jean, Saint-Paul, ce sont d'une infinité, beaucoup de petites ruelles, beaucoup de pédales, beaucoup de très jolies choses à découvrir. Et c'est plus en fait cette habitude qui fait que tout le monde se retrouve au même endroit.
Patrick Roger : Mais alors, comment faire pour essayer de désengorger ces rues qui sont trop attractives et trop bondées alors ?
Carine Chollat : C'est entre autres une des missions, un des rôles qu'on essaie, qu'on veut jouer aussi dans le futur via So Vieux-Lyon, c'est de faire rayonner le territoire de manière plus globale et de mettre en lumière tous les petits artisans, tous les commerçants indépendants qui proposent des choses très originales, très qualitatives et qui sont très souvent méconnus du public de visiteurs comme du public lyonnais en fait.
Patrick Roger : Oui, d'accord. C'est vrai, parce qu'il y a beaucoup de conséquences pour vous, les commerçants, vous avez une boutique où vous vendez du textile, la tribu des Gones, mais aussi pour les riverains. (...)