Blocage "historique" de la frontière France-Espagne par les agriculteurs : Quelles conséquences pour les chauffeurs routiers ?
Blocage "historique" de la frontière France-Espagne par les agriculteurs : Quelles conséquences pour les chauffeurs routiers ?
Les invités
Chaque Matin, Patrick Roger appelle un invité au plus proche de l'information, au plus proche du terrain. Retrouvez "La vie en vrai " sur Sud Radio et en podcast du lundi au vendredi à 6h35.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Blocage historique de la frontière franco-espagnole par les agriculteurs."
Patrick Roger : La vie en vrai. Nous vous annonçons ce blocage que l'on dit historique de la frontière franco-espagnole par les agriculteurs. Certains sont déjà en route, là-bas je serai avec Jérôme Bayle, vous savez qui mène un peu ce mouvement et puis la coordination rurale tout au long de ce grand matin. Ces blocages risquent d'impacter les chauffeurs routiers notamment parce qu'il y a beaucoup évidemment de transferts entre l'Espagne et la France, à la Jonquera, au col d'Arès, à Bourg-Madame, au col du Pourtalet du Somport, à Biriatou également, au Pays Basque où c'est annoncé. Nous sommes avec Anthony Pallas qui est un chauffeur routier justement qui connaît bien la région, qui est basé, vous êtes basé du côté des Pyrénées-Atlantiques mon cher Anthony.
Anthony Pallas : Oui bonjour, bonjour tout le monde. Oui c'est exactement ça, donc je dépends d'une société STBV qui est basée à l'axe dans le 64 entre Pau et Bayonne et effectivement on est impacté par ces blocages.
Patrick Roger : Vous avez anticipé parce que ça fait déjà une petite semaine que c'est annoncé. Comment avez-vous, où vous êtes-vous organisé alors ?
Anthony Pallas : On n'a pas le choix, je fais partie comme tous mes collègues font, on est tous dans le même cas et on n'a pas le choix d'anticiper, c'est-à-dire de prendre des axes annexes, mais souvent ces axes annexes sont très coûteux pour les entreprises de transport et sont impactantes au niveau du temps pour la livraison de marchandises chez les clients.
"Vous êtes parti plus tôt ou pas alors ?"
Patrick Roger : Oui c'est vrai. Alors très concrètement aujourd'hui Anthony, comment faites-vous ? Vous êtes parti plus tôt ou pas alors ?
Anthony Pallas : Plus tôt de toute façon ça ne mène à pas grand-chose parce qu'on est tous impactés, on a la même réglementation qui s'appelle la RSE, la réglementation sociale européenne et sur laquelle on ne peut faire aucun impasse, mais il faut qu'on fasse le travail quand même. Ce qu'il faut faire c'est essayer de trouver des axes annexes, mais tout dépend de la région où on est parce qu'on a des interdictions plus ou moins importantes, notamment en ce qui me concerne, je suis en matière dangereuse, donc je rajoute des complications parce qu'il y a des routes en matière dangereuse qu'on n'a pas le droit de prendre par exemple. Oui c'est ça.
Patrick Roger : Vous vous êtes parti plus tôt, c'est ça, de lac ce matin ? Direction, vous allez je crois dans la région nîmoise ?
Anthony Pallas : Oui, tout à fait.
Patrick Roger : Donc là vous êtes sur la route, vous êtes stationné un petit peu, Anthony ?
Anthony Pallas : Oui, je suis sur l'aire des Pyrénées, je me suis arrêté là, je savais que j'allais être contacté, donc je me suis arrêté là et puis je vais en profiter pour aller boire mon café par la suite. (...)