À Viroflay, la caserne des pompiers menace de fermer d’ici janvier 2025
À Viroflay, dans les Yvelines, la caserne des pompiers menace de fermer d’ici janvier 2025 : une pétition a été lancée
Les invités
Chaque Matin, Patrick Roger appelle un invité au plus proche de l'information, au plus proche du terrain. Retrouvez "La vie en vrai " sur Sud Radio et en podcast du lundi au vendredi à 6h35.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Les petites casernes de pompiers sont-elles menacées ?"
Patrick Roger : Et les petites casernes de pompiers sont-elles menacées ? Une illustration dans les Yvelines à Viroflay, c'est à une dizaine de kilomètres de Paris, la caserne des pompiers pourrait fermer d'ici janvier prochain. Une pétition a été créée à la suite de cette annonce qui inquiète les riverains, c'est le cas dans beaucoup d'autres endroits en France, casernes en France. Revenons donc sur Viroflay, nous sommes avec Erika Joubert qui est créatrice de la pétition et gardienne d'enfants à Viroflay, bonjour. Alors pourquoi cette caserne est menacée de fermeture ?
Erika Joubert : Alors tout simplement parce que j'estime qu'il n'y a pas assez d'intervention et que donc la caserne n'est pas utile pour les riverains et que les autres casernes pourraient éventuellement prendre le relais, ce qui n'est absolument pas vrai, tout simplement parce que les casernes sont quand même très éloignées et que les interventions seraient entre 20 à 40 minutes, en sachant que si une personne fait un arrêt cardiaque ou autre, c'est impossible. Pour nous c'est impossible.
Patrick Roger : Et les pompiers eux-mêmes, parce qu'ils sont combien de pompiers dans cette caserne ? Une douzaine en général, c'est ce qui se passe, en fait il y a des pompiers professionnels et puis des volontaires.
Erika Joubert : Voilà, tout à fait, il y a douze pompiers professionnels et 49 volontaires.
"1200 interventions en une année."
Patrick Roger : Oui, c'est ça. Et que disent-ils eux ? Parce qu'ils n'ont pas trop... Alors ils manifestent mais ils ne veulent pas forcément prendre la parole quoi.
Erika Joubert : Tout à fait, ils n'ont pas le droit de toute façon de prendre la parole, malheureusement on ne les écoute pas du tout, ils ont été informés d'une manière vraiment insignifiante, je dirais, parce que du jour au lendemain on leur a annoncé que la caserne est fermée, alors qu'il n'y avait eu aucune information avant. Et par la même occasion il y a quand même 1200 interventions qui sont sur l'année, en sachant qu'il y a 700 interventions sur Viroflay, et toutes les autres sont pour les renforts des villes communes, des villes aux alentours. Donc je trouve qu'effectivement pour une petite caserne, comme ils disent, il y a quand même énormément d'interventions chez nous.
Patrick Roger : Mais aux yeux de l'administration, sans doute pas assez, et c'est la raison pour laquelle il y a cette décision de fermeture.
Erika Joubert : Oui, alors eux disent qu'effectivement c'est financier, les pompiers ont proposé des solutions, mais ils ne les écoutent absolument pas.
Patrick Roger : Que dit le maire de la commune, ou les maires locaux ?
Erika Joubert : Alors le maire lui est entièrement d'accord avec les pompiers, le problème c'est qu'il n'a pas la main du tout sur la décision. (...)