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Par avec Yvon Manac’h

Stages de seconde : Selon Yvon Manac’h, "tous les étudiants ne sont pas logés à la même enseigne"


Stages de seconde : Selon Yvon Manac’h (SNPDEN), tous les étudiants ne sont pas logés à la même enseigne"
Les invités

Chaque Matin, Patrick Roger appelle un invité au plus proche de l'information, au plus proche du terrain. Retrouvez "La vie en vrai " sur Sud Radio et en podcast du lundi au vendredi à 6h35.

Par Benjamin Glaise avec Yvon Manac’h

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission : 

"Pas de stage pour beaucoup de lycéens."

Benjamin Glaise : Et la vie en vrai, 6h38, c'est donc l'une de vos nouveautés de l'année au lycée. Les élèves de seconde débutent aujourd'hui leur stage d'observation en entreprise. Les lycéens ont-ils trouvé un stage à temps ? On fait le point avec le proviseur et secrétaire du premier syndicat des personnels de direction dans l'académie de Toulouse, Yvon Manac’h , bonjour. Merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, c'est donc le jour J pour ces stages en entreprise. Il y a 2-3 semaines, beaucoup de lycéens n'avaient pas encore trouvé de stage. Quelle est la situation aujourd'hui, que ce soit au niveau de l'académie de Toulouse et plus spécifiquement dans votre établissement ?

Yvon Manac’h : Alors c'est toujours le cas, il y a toujours des élèves qui n'ont pas de stage. Après, les situations sont très variables. Je vais vous parler de mon établissement, en l'occurrence, je m'en sors plutôt bien puisqu'en gros, j'ai fait les comptes vendredi, je crois que j'ai plus de 92% des élèves qui ont un stage. En fait, ça peut être très très variable d'un établissement à un autre. J'ai pour certains collègues, un peu moins de 50% pour certains lycées.

Benjamin Glaise : Un peu moins de 50%, c'est-à-dire que beaucoup de lycéens, en tout cas sur certains lycées, n'ont pas trouvé de stage ? Comment l'expliquez-vous, Yvon Manac’h ?

Yvon Manac’h : Écoutez, c'était assez prévisible, puisque le fait d'avoir fait cette annonce, qui nous a beaucoup étonnés, sachant que ce sont des choses qui se faisaient déjà, plus à la marge. Mais lorsque vous annoncez cela, à l'échelle nationale, ça représente plus d'un demi-million d'élèves qui sont en seconde. Donc trouver un stage pour ce demi-million, en plus des stages qui existaient déjà et qui eux, par contre, sont certificatifs pour les élèves de lycées professionnels et de BTS, on savait que ce serait très très difficile.

"Est-ce que la situation sociale de ces lycéens a joué un rôle dedans ?"

Benjamin Glaise : C'est quoi le profil, globalement, de ces lycéens qui n'ont pas trouvé de stage ? Y'a un profil en particulier ? Est-ce que la situation sociale de ces lycéens a joué un rôle dedans ?

Yvon Manac’h : Oui, bien sûr. Bien sûr. Sur les retours qu'on a pu avoir avec mes collègues, en fait, on s'aperçoit que lorsque vous êtes dans un secteur avec des situations professionnelles ou des situations sociales favorisées pour les familles, vous avez un réseau qui est plus important que lorsque vous êtes sur un autre segment.

Benjamin Glaise : Concrètement, c'est-à-dire que dans les quartiers, on a eu plus de mal à trouver un stage ?

Yvon Manac’h : Tout à fait.

Benjamin Glaise : Juste pour savoir un petit peu, concrètement, ça se passe comment pour ces lycéens qui n'ont pas trouvé de stage ? Ce sont les établissements qui vont devoir les accueillir, en plus dans une situation un peu particulière, parce que c'est les examens en ce moment. Ça ne va pas être facile.

Yvon Manac’h : Tout à fait. Alors, vous avez tout compris, ce que n'a pas compris le ministère, d'ailleurs, puisque on est quand même très étonnés de cette annonce qui a été faite, à savoir dire que les élèves qui n'auraient pas de stage seraient accueillis en établissement. (...)

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