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Par avec Jérôme Bayle

Les agriculteurs attendent un retour des discussions sur la loi agricole


Face à la situation politique, les agriculteurs sont inquiets. Ils attendent un retour des discussions sur la loi agricole
Les invités

Chaque Matin, Patrick Roger appelle un invité au plus proche de l'information, au plus proche du terrain. Retrouvez "La vie en vrai " sur Sud Radio et en podcast du lundi au vendredi à 6h35.

Par Benjamin Glaise avec Jérôme Bayle

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission : 

"Les législatives, qu'est-ce que ça vous inspire ?"

Benjamin Glaise : Et notre invité dans la vie en vrai, ce matin, et bien c'est, et bien, tout simplement Jérôme Bale, éleveur bovin et figure du mouvement des agriculteurs, de la colère des agriculteurs en début d'année. Bonjour Jérôme Bayle.

Jérôme Bayle : Bonjour.

Benjamin Glaise : Un grand merci d'être avec nous ce matin. Comment réagissez-vous, j'en parlais à l'instant, aux résultats de ces législatives ? Les législatives, qu'est-ce que ça vous inspire ?

Jérôme Bayle : Qu'est-ce que ça m'inspire ? Ça m'inspire que ça va être compliqué pendant quelques années, je pense, puisqu'on le voit, aucun parti dans la majorité et donc ça risque d'être compliqué, mais bon, il faut faire avec.

Benjamin Glaise : Ça vous inquiète, Jérôme Bayle ?

Jérôme Bayle : Inquiète, oui et non, on va dire, parce que il faut voir quand même il faut que comprennent, le gouvernement comprenne, autant l'ancien que le nouveau, qu'il y a un mal-être dans le pays et qu'il va falloir trouver des solutions.

"Est-ce que vous envisagez de reprendre la mobilisation pour faire pression sur le nouveau gouvernement ?"

Benjamin Glaise : Le projet de loi agricole, j'aimerais qu'on en parle, Jérôme Bayle, puisque c'était l'une des réponses apportées par le gouvernement à la colère des agriculteurs. A votre colère, il sera voté au mieux à l'automne, à condition que le nouveau gouvernement accepte de l'inscrire à l'ordre du jour. Est-ce que vous envisagez, éventuellement, de reprendre la mobilisation, voire de recommencer les barrages, pour faire pression sur le nouveau gouvernement ?

Jérôme Bayle : Mais on envisage, pour l'instant, on n'envisage rien, puisqu'on ne sait même pas qui sera la tête du gouvernement. Quelle sera l'orientation agricole qu'ils voudront mettre, et quelle place ils voudront mettre de l'agriculture dans le pays. Donc, pour l'instant, rien n'est envisagé, mais par contre, on ne ferme aucune porte. Nous, on l'a dit, et je le répète, on a dit qu'on ne crèverait pas la gueule ouverte, et surtout qu'on ne baisserait plus ni la tête ni les yeux. Donc, maintenant, ils le savent, ils l'ont compris. Je pense qu'ils l'ont compris, on l'a vu sur les ventes. Beaucoup ont oublié le monde rural pendant de nombreuses années. On l'a vu, si le renseignement national dans les campagnes est vraiment caracolé à la tête, c'est qu'il y a une raison.

Benjamin Glaise : Il n'empêche, ce nouveau gouvernement, ce futur gouvernement, la question se posera. Est-ce qu'il respecte les engagements pris par le gouvernement Attal, ce qu'il mettra lors du jour, ce projet de loi agricole ? Ça, c'est toute la question qui se pose aujourd'hui, Jérôme Bayle, et c'est pour ça que je vous demande, très concrètement, si vous envisagez de reprendre les mobilisations, justement, d'ici là, pour faire pour faire pression sur ce nouveau gouvernement.

Jérôme Bayle : Comme je l'ai dit, tant qu'on ne sait pas qui c'est qui n'y a, et tant qu'on n'aura pas discuté avec eux, moi, je n'aurai aucune raison de relancer les mouvements, puisque parler avec l'inconnu, je pense que ça n'aura aucune solution, mais nous, il faut qu'on attende, qu'on attende. (...)

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