Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau. » « Rendons-nous donc ce matin du côté de Bucois, dans le Pas-de-Calais. Rebonjour Anne-Marie Barbier. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous en direct ce matin sur Sud Radio. Vous êtes donc la maire de cette petite commune de Bucois.
- Et donc, je le disais, à la fin du mois d'octobre, donc dans un mois, vous allez perdre vos trois médecins généralistes d'un coup.
- Comment en est-on arrivé à la... Madame la maire ? » « On en est arrivé à cette solution. C'est que le docteur Le Déplanque, lui, avait annoncé son départ à la retraite depuis un an.
- Donc ça, je m'y attendais. Mais il me restait après un couple de médecins, M. et Mme Le Grand.
- Et eux, bon, ont encore quelques années normalement à exercer. Et là, ils ont annoncé qu'ils partaient en même temps. » « Est-ce qu'ils vous ont dit pourquoi ? Quelle en était la raison ? » « Non. » « Ils ne précisent pas réellement pour la raison. Enfin, le docteur Le Grand, lui, a commencé en même temps que le docteur Déplanque. » « D'accord. » « Et ils avaient acheté le cabinet médical à deux. » « Donc, conséquence... » « Et bon, Mme Le Grand, il arrive après. » « Donc, conséquence, vous vous retrouvez, en tout cas, vos habitants se retrouvent sans passant.
- Combien comporte d'habitants, d'ailleurs, la commune de Bucois, Mme la maire ? » « La commune de Bucois comporte 1492 habitants au dernier recensement. Exactement. » « Et donc, vos près de 1500 habitants, comment vont-ils faire ? » « À la fin du mois d'octobre, donc début novembre, pour se soigner ? » « Alors, certains ont déjà pris, depuis qu'ils savent que, surtout, M. et Mme Le Grand ne seront plus là, ont pris des devants en allant téléphoner dans d'autres cabinets médicaux.
- Mais ce qui est un peu compliqué, c'est que beaucoup ne prennent plus de patients.
- Donc, voilà. Alors, on est un peu contraints.
- » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » « Oui. » Ils ne seront pas soignés, je suis sûre.
- Alors, le problème chez nous, c'est qu'on a beaucoup de personnes qui sont chez elles.
- On maintient les personnes à domicile quand elles vieillissent.
- Et puis, finalement, on n'aura plus un médecin qui va se déplacer pour leur rendre visite.
- « Hum. » « Quand on est maire d'une petite commune comme ça et qu'on se dit que dans un mois, on n'aura plus de médecin généraliste, qu'est-ce qu'on fait ? » « Ah ben, disons que je n'ai pas attendu ça pour le... » « Enfin, faire des choses. » «...
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