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Par avec Damien Dedieu

Fortes pluies en Gironde : les viticulteurs inquiets


Les récoltes de rouges démarrent sous de fortes pluies en Gironde, les viticulteurs inquiets
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Sud Radio à 6h40, nous sommes le 30 septembre, l'automne est déjà là.
- Les vendanges, elles sont bien avancées, notamment du côté de Bordeaux où on se rend.
- La météo n'a pas toujours été optimale là-bas. Rebonjour Damien Daudieu.
- Et bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes viticulteur en Gironde, à l'est de Bordeaux, domaine de Milan, propriétaire du château Lestribaud, donc à Salbeuf.
- Vous en êtes où des vendanges actuellement, Damien Daudieu ? Elles sont déjà bien avancées ? Oui, pour nous, elles sont quand même bien avancées.
- On a ramassé la moitié de la propriété.
- Pour le moment, on a vendangé principalement les blancs et les rosés.
- Et là, on est en cours sur les rouges, faute de beau temps.
- Vu les grosses pluies qu'on a eues la semaine dernière, on est en train de rentrer les parcelles les plus délicates.
- C'est-à-dire, concrètement, la pluie, ça a des conséquences importantes sur les vignes, sur le raisin ? Tout à fait.
- La pluie nous apporte des bonnes choses aussi.
- C'est qu'elle nous permet de faire gonfler les baies, de faire du jus.
- Mais quand il y en a trop, ce qui se passe, c'est que la baie est extensible.
- C'est un élastique un petit peu, mais au bon moment, elle arrive à éclater.
- Et à partir du moment où elle éclate, la baie pourrit.
- Et c'est là où il faut vite se dépêcher à tout rentrer, ce qui est compliqué cette année, puisqu'on a eu des grosses, grosses pluies.
- Du coup, tout le monde se retrouve à vouloir vendanger un petit peu en même temps.
- Et c'est la course aux machines et aux prestataires pour vendanger aussi à la main, pour ceux qui le font à la main.
- Oui, parce qu'on a besoin aussi d'un certain nombre d'équipements.
- Et ça, ce n'est pas forcément des équipements que vous avez, vous, au quotidien.
- On les loue, c'est ça ? Oui.
- Tout à fait.
- Soit on fait appel à des entreprises, des prestataires de services, ou soit il y a des cumas qui sont mis en place, parce que c'est du matériel qui vaut à peu près 250 000 euros.
- C'est ça ? Oui, donc il faut mettre en commun, on n'a pas le choix.
- Tout à fait.
- Alors là, vous allez vendanger le rouge.
- Auparavant, vous avez déjà fait notamment le blanc, les rosés.
- On arrive à faire quand même un début de bilan.
- Vous avez dit, voilà, pas mal de pluie, des pluies assez fortes.
- Le bilan de la récolte en termes de quantité, ça donne quoi ? Alors, on sera quand même en baisse.
- Même s'il y a des parcelles où on est bien surpris.
- Mais la moyenne de ce que l'on entend un peu partout, c'est qu'on aura quand même une baisse quasiment d'un tiers, quoi.
- Suivant les secteurs.
- Dit comme ça, une baisse d'un tiers, c'est quand même assez impressionnant,...

Transcription générée par IA

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