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Par avec Jérôme Bayle

Les agriculteurs du Sud-Ouest montrent leur mécontentement


Agriculteurs en colère : Les communes des Pyrénées-Orientales ont été privées de leur signalétique durant deux nuits successives
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le petit matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- Bientôt 6h40. La vie en vrai sur Sud Radio. Il y a près d'un an, dans le Tarn, des panneaux d'entrée de ville étaient retournés.
- Vous vous en souvenez ? Prémisse de la colère des agriculteurs, qu'elle est éclatée partout en France.
- Aujourd'hui, de nouvelles opérations ont lieu. Les panneaux ne sont plus retournés, mais tout simplement démontés.
- C'est ce que l'on peut observer dans les Pyrénées-Orientales, à l'initiative du syndicat des jeunes agriculteurs.
- Pour en parler, je reçois donc Jérôme Baïl. Bonjour. Bonjour.
- Et merci donc d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, éleveur bovin de Haute-Garonne.
- On vous connaît bien. Vous avez été l'une des figures du mouvement de colère agricole en début d'année.
- Comment est-ce que vous interprétez tout d'abord ces opérations menées depuis plusieurs jours maintenant dans les Pyrénées-Orientales ? Écoutez, tout simplement, les gens en ont ras-le-bol.
- Les agriculteurs...
- J'ai été en contact avec, on va dire, l'initiateur de ce mouvement.
- Et on s'appelle souvent. Et en fait, ils en ont marre. Ils en ont marre. Ils ne savent pas où ils vont.
- Donc ils ont dit « Eh bien, on va sortir les panneaux pour que tout le monde ne sache pas où ils vont non plus ».
- Voilà. Après, aujourd'hui, on a un nouveau gouvernement qui vient d'arriver avec un peu sourd d'oreille, on va dire, et surtout qui s'est dit très ouvert au dialogue.
- Mais...
- Il ne dialogue avec personne.
- Oui. Seulement avec le syndicat majoritaire. Et c'est très mal vu par les autres syndicats et surtout par les agriculteurs de la base.
- C'est-à-dire concrètement qu'on a un gouvernement aujourd'hui qui n'a pris contact qu'avec la FNSEA ? C'est ce que vous dites ? Ils ont parlé avec la coordination rurale, avec la Confédération paysanne aussi, mais en leur expliquant que la priorité serait de discuter à la FNSEA.
- J'ai encore eu hier, par message, le secrétaire général national de la Confédération...
- Le secrétaire général national de la Coordination rurale qui m'a écrit et qui est très, très dissu du comportement de la nouvelle ministre de l'Agriculture et du nouveau Premier ministre.
- Moi, je sais que, personnellement, j'ai reçu des messages comme quoi ils devaient me contacter. Et j'ai toujours pas de nouvelles.
- Et le dialogue sera qu'avec le syndicat majoritaire. Mais le syndicat majoritaire qui, aujourd'hui, représente à peine 20 % des agriculteurs français.
- Donc je suis pas sûr que ce soit une représentativité totale.
- La colère, j'imagine, elle n'est pas uniquement liée à cela. Il y a aussi d'autres raisons très concrètes pour les agriculteurs, avec des rendements qui ont été assez bas pour un certain nombre de récoltes.
- Je pense notamment au blé. Il y a la multiplication des maladies, des épidémies. Ça aussi, ça joue très concrètement sur le moral des agriculteurs.
- Ben c'est un tout. C'est un tout. On le sait depuis plus d'un an. C'est compliqué. Plus après, on va dire, le climat du pays...

Transcription générée par IA

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