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Par avec Gilbert Mouden

Les syndicats du CHU de Bordeaux alertent sur la dangerosité des infrastructures de l'hôpital


Les syndicats du CHU de Bordeaux tirent la sonnette d'alarme sur la dangerosité des infrastructures de l'hôpital
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le petit matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- 6h40, la vie en vrai sur Sud Radio à Bordeaux. Les syndicats de l'hôpital Belgrin alertent sur la vétusté du bâtiment.
- Le mois dernier, le faux plafond d'une chambre s'est carrément effondré sur une patiente. Fort heureusement, celle-ci n'a pas été blessée.
- On vous retrouve, Gilbert Mouden. Bonjour. Bonjour.
- Je rappelle que vous êtes le représentant du syndicat Sud au CHU de Bordeaux. On a quand même frôlé la catastrophe, n'est-ce pas, avec ce faux plafond ? Racontez-nous, qu'est-ce qui s'est précisément passé ce jour-là ? Ce week-end-là, mi-septembre, il y a un plafond métallique, effectivement, des lames métalliques qui sont tombées dans un box des soins d'urgence à l'hôpital Belgrin et qui sont tombées sur une patiente qui était dans ce box.
- Effectivement, c'est du métal. Donc ça aurait pu avoir des conséquences graves. Deux, trois lames qui sont tombées.
- Voilà. Ça doit pas arriver dans un établissement de santé. Quand on est dans un lit, on n'est pas là pour recevoir le plafond sur la tête.
- Et ça reflète un petit peu de l'état général de la vétusté du CHU de Bordeaux que nous, au niveau du syndicat Sud, on dénonce depuis de nombreuses années sur notre établissement.
- Oui. Et c'est pas nouveau. On connaît. On sait que depuis... C'est un certain nombre d'années.
- On a un problème de vétusté dans cet hôpital.
- Oui, oui. Nous, on le dénonce régulièrement. Alors on a entendu plus parler l'été 2023 parce qu'on avait dénoncé énormément la canicule et la chaleur dans de nombreux services avec plus de 40 de température dans les services de pédiatrie, par exemple. Donc là, ça a été énormément médiatisé sur la vétusté.
- Mais la vétusté, elle est chronique. C'est un manque de moyens financiers sur nos hôpitaux pour les entretenir. Et aujourd'hui, il se dégrade.
- Et on voit bien que les budgets sont pas suffisants, même s'il y a des choses qui sont faites. Il y a des services qui sont neufs. Il y a de la réhabilitation de services.
- Mais on n'en est pas encore à avoir des hôpitaux qui permettent d'hospitaliser les gens correctement et de travailler correctement aussi pour nos professionnels de santé.
- Je reviens à la chambre en question. Elle a rouvert ou pas ? Il y a eu des travaux de réaliser ? Oui. Ça a été ouvert derrière. Ça a été sécurisé. On nous a dit « Vous inquiétez pas, c'est réparé ». Alors nous, on a un CHSCT vendredi pour faire le...
- Enfin ce sujet sera abordé. Effectivement, c'est quelque chose qu'on compte... Enfin on compte demander vraiment des explications là-dessus sur la sécurité de ce service des urgences qui date de plus de 30 ans, donc aujourd'hui qui se dégrade. Il y a des infiltrations un peu partout dans notre hôpital. Tout ça fait qu'effectivement, ça tient plus.
- Et il y a des endroits qui peuvent être même dangereux, comme ce qu'on a vu là, ce week-end-là,...

Transcription générée par IA

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