Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Sud Radio, 6h40, la vie en vrai, c'est donc aujourd'hui que le Mondial de l'auto-offre se porte à Paris, un secteur en plein bouleversement, le premier maillon de la chaîne, les premiers témoins ce sont les agents automobiles présents sur l'ensemble du territoire.
- Bonjour Florent Jette.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, avec plaisir.
- Vous serez sur le salon à partir de cet après-midi, vous êtes la présidente du GAP.
- Le GAP c'est le groupement des agents automobiles pour ce qui est de Peugeot.
- Expliquez-nous déjà en quelques mots, c'est quoi la différence entre un agent automobile et un concessionnaire ? Alors le concessionnaire en fait est le représentant local, il porte les stocks, il commercialise les véhicules et puis les agents, on est le commerce de proximité, le maillage local et en fait on est apporteur d'affaires.
- On commercialise à travers le concessionnaire, c'est un peu notre organisation interne des marques.
- Et à ce titre, je le disais, vous êtes les premiers témoins des évolutions du marché automobile.
- Comment il se porte ce marché automobile de votre point de vue ? C'est un marché qui est en difficulté, personne ne l'ignore, mais ce n'est pas un marché qui est en difficulté parce qu'il y a une manque d'appétence du consommateur.
- On voit qu'il y a toujours une passion et on le verra encore cette semaine sur le Mondial, il y a une passion encore de l'automobiliste.
- Mais effectivement, on sent que le particulier est perdu dans sa recherche et il ne sait plus trop vers quel produit se tourner aujourd'hui.
- Qu'est-ce qui le perd le consommateur ? C'est s'orienter vers une voiture électrique ou en gros une hybride ? Voilà, c'est qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je choisis ? Où on va et à quelle vitesse ? Il y a quand même aussi notamment sur les voitures électriques ou hybrides une problématique de coût.
- Les voitures ont quand même fortement élevé.
- Il y a les loyers également.
- Mais effectivement, il y a encore une crainte de la voiture électrique alors que c'est des produits aboutis aujourd'hui.
- Pourquoi ? Parce que finalement, pas assez de bornes de recharge ou en tout cas, elles se développent petit à petit sur l'ensemble des territoires, mais on n'en est peut-être pas au bon niveau.
- Pas forcément.
- Je pense qu'il y a surtout un a priori de ce qui s'est passé au démarrage.
- Effectivement, on manquait de bornes.
- Aujourd'hui, on voit que les territoires se sont équipés, les aires d'autoroute sont équipées.
- Mais il y a une crainte, c'est le changement, c'est l'accompagnement au changement.
- C'est vrai qu'il faut les prendre un peu par leurs mains pour leur expliquer qu'on peut faire une recharge rapide.
- On sent aussi qu'en périurbain, ça se développe plutôt bien parce que dès que vous avez une villa, vous pouvez brancher facilement votre véhicule.
- Par contre, dans l'hypercentre, c'est également un peu plus...
Transcription générée par IA