Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, celle des agriculteurs dont la colère n'est pas retombée.
- Les actions ont repris par endroits, tandis que la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, est attendue de pied ferme aujourd'hui dans les Pyrénées-Orientales. Bonjour, Bruno Villa.
- Bonjour.
- Et une nouvelle fois, merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes le président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles des Pyrénées-Orientales, par ailleurs producteur de fruits et légumes bio.
- Je le disais, des actions qui ont repris, notamment cette nuit en Haute-Garonne, du côté de Carbone, là où tout a commencé. Vous-même, est-ce que vous avez organisé des actions en amont de la visite de la ministre ? Oui, bien sûr. Il y a des actions qui se sont passées la semaine dernière. On a démonté les panneaux des villages pour, de façon plutôt médiatique et bienveillante, exprimer la situation.
- Ce que traversent notre département et les agriculteurs de notre département, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, on ne sait plus où on va. Et donc le démontage des panneaux, c'était cette image pour montrer à notre population que, comme sur les routes des villages maintenant, on ne sait plus dans quel village on arrive.
- Mais nous, maintenant, dans l'agriculture de notre département aussi, notre situation fait qu'on ne sait plus où on va.
- Le département des Pyrénées-Orientales, notamment, fortement impacté par la sécheresse. On le sait.
- Qu'est-ce que vous attendez de la sécheresse ? À part de la ministre, tout à l'heure, à ce sujet-là, pour mieux gérer ces crises que vous avez de sécheresse.
- Mais tout à fait. Bon. On accueille en tout cas de façon plutôt bienveillante aujourd'hui la venue de notre ministre de l'Agriculture, un nouvel ministre, puisque la nomination, elle est quand même assez récente. Elle répond quand même à une invitation que nous lui avons faite de venir sur notre territoire nous rencontrer pour qu'on lui partage notre situation. Aujourd'hui, on est dans une extrême difficulté.
- Comme vous l'avez évoqué, sur l'impact de la sécheresse qui sévit chez nous depuis 3 étés et presque 2 ans et demi. On a le climat depuis 2 ans et demi de la Jordanie.
- On est le seul département français qui est intégralement et autant impacté par cet épisode de sécheresse, même si c'est vrai que l'Occitanie est un territoire, une région extrêmement impactée ces dernières années par les aléas climatiques. Et l'agriculture en souffre énormément.
- Et alors, on fait comment ? On crée des retenues ? Des retenues d'eau, des retenues collinaires ? C'est ça que vous demandez, que vous attendez ? Écoutez, pour le moment, ça fait 2 ans et demi qu'on est dans le mur, dans les Pyrénées-Orientales, avec des restrictions d'irrigation continues qui affectent les productions de façon dramatique pour certaines, et surtout celles qui ne sont pas irriguées. Mais depuis 2 ans et demi, on n'a rien créé de plus pour mobiliser des ressources supplémentaires d'eau, pour donner des projets et...
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