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Par avec Jean-Michel NICOLA

La dernière filière de laine de France sauvée par ses employés


La dernière filière de laine française, Bergère de France, est sauvée par ses employés qui se sont réunis en SCOP
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai. C'est un floron industriel français, un savoir-faire qui a failli disparaître.
- La dernière filature industrielle de laine à tricoter était menacée de fermeture.
- Elle a pu être sauvée grâce à la ténacité de ses salariés.
- Pour en parler, nous sommes donc avec le nouveau président de cette entreprise, l'entreprise Bergère de France, basée dans la Meuse, à Bar-le-Duc.
- Bonjour Jean-Michel Nicolas.
- Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes le directeur de la SCOP Bergère de France.
- Vous êtes donc réuni en coopérative avec une cinquantaine de salariés pour sauver ce floron de l'industrie française.
- J'imagine que c'est une fierté pour vous d'avoir réussi un tel pari.
- Alors, au-delà d'être une fierté, effectivement, on est tous très contents de ce résultat que le greffier nous a notifié hier, juste hier, effectivement.
- Oui, c'est tout.
- C'est tout récent, ouais.
- C'est tout récent, c'est tout récent.
- Effectivement, on était au tribunal vendredi pour présenter notre projet et on a eu la notification hier soir, voilà.
- Oui, et j'imagine accueilli avec beaucoup d'enthousiasme, forcément, parce qu'il y a eu des périodes compliquées pour vous.
- Alors, compliquées, effectivement, pour l'entreprise, depuis quelques années qu'elle est en souffrance, après 2015, un redressement.
- Effectivement, un gros soutien à nos clients depuis des années.
- Depuis des années, on est soutenus par les clients, les équipes en interne également qui croyaient en ce projet.
- Donc, l'idée, tout simplement, a été de réunir des hommes et des femmes autour d'une table, de parler d'un projet, d'être entourés aussi, d'être entourés par les collectivités locales, par le département, par la région aussi qui nous a soutenus.
- Et puis, un projet sans financement aussi ne peut pas avancer, des banques aussi qui ont cru en notre projet, malgré que cette entreprise a traversé de nombreuses difficultés depuis des années.
- Eh bien, mon rôle, tout simplement, a été d'être un déclencheur et de mettre tout le monde autour de la table.
- Et de se dire, non, ce n'est pas une fatalité.
- Berger de France doit exister.
- On doit y arriver et on doit se mobiliser pour réussir à ce que cette entreprise perdure et continue à distribuer ses beaux produits auprès de notre clientèle.
- Oui, c'est un sacré défi.
- C'est un secteur, l'alène à tricoter, qui est encore porteur aujourd'hui en France.
- Ça a été, effectivement, vous avez risqué la fermeture.
- Alors, il est d'autant plus porteur aujourd'hui, puisque aujourd'hui, on rentre dans ce qu'on appelle l'univers du DIY.
- Excusez-moi pour le côté anglicisme, mais le do-it-yourself, donc le fait-main.
- Et puis, on voit arriver une grosse tendance chez les jeunes d'envie de personnaliser, de rendre, on va dire, accessible ce produit.
- Et donc, nous, on est ravis, puisque le crochet, maintenant, se développe de plus en plus.
- Et donc, on est plutôt sur une tendance très positive en termes de progression.
- Ah oui, une tendance chez les jeunes.
-...

Transcription générée par IA

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