Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 6h-8h, Maxime Trouleau.
- 7h37 sur Sud Radio, la vie en vrai depuis plus de 30 ans maintenant.
- Il a décidé de raconter la vie de ceux qui se sont battus pour la France il y a plus d'un siècle.
- Un musée ouvert par un collectionneur, un passionné qui raconte la vie des poilus et permet aussi aux jeunes générations de découvrir la vie des tranchées.
- Bonjour François Béranger.
- Oui, bonjour monsieur.
- Merci d'être notre invité ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes propriétaire du musée Vital Maison dans la Sarthe.
- Que retrouve-t-on exactement dans votre musée François ? Eh bien, on retrouve toute la vie au quotidien des poilus, tout ce qui se rapporte à eux.
- J'ai fait une reconstitution de défense de tranchées pour montrer dans quelles conditions il fallait qu'ils continuent.
- Lors des attaques, dans les confrontations qu'ils pouvaient avoir, leur vie, leur vie de tous les jours, tout compte.
- D'accord, tout simplement.
- Alors comment avez-vous l'idée de créer ce musée ? Comment est-il né ce musée ? Il a une histoire.
- Oui, c'est-à-dire que moi j'ai eu mon grand-père qui a fait la Première Guerre mondiale.
- D'accord.
- Qui avait fait la Première Guerre mondiale.
- Bon voilà.
- Et moi, c'est parti d'une collection privée.
- Enfin la mienne d'ailleurs.
- Je me suis dit, j'ai collectionné et au bout d'un moment, je me suis dit, mais pourquoi ne pas le faire partager aux gens ? Surtout que là, dans l'Ouest, il n'y a pas de musée Première Guerre mondiale.
- D'accord.
- On trouve des deuxièmes, mais pas Première Guerre.
- D'accord.
- Alors qu'il y a bien un monument noir dans chaque commune.
- Que ce soit ici, que ce soit dans le sud, que ce soit partout, il y a un monument noir dans chaque commune.
- Alors donc, j'ai dit, pourquoi pas ne pas faire un musée carrément permanent.
- Voilà.
- Visible toute l'année.
- Mais du coup, vous avez accumulé tellement d'objets que vous en avez fait un musée.
- Depuis combien ? Combien de temps vous faites, vous cumulez ces objets, mon cher François ? Ah ben, ça fait 40 ans que je collectionne.
- Et j'étais enfant, je collectionnais déjà parce que je trouvais sur place.
- J'habitais dans l'Aisne.
- D'accord.
- J'ai grandi dans l'Aisne et comme l'Aisne était la ligne de fond, enfin faisait partie de la ligne de fond, et bien voilà, on allait dans les bois, on trouvait des choses, des fois, parfois rouillées, mais c'était quand même un témoignage.
- Et puis bon, j'ai recommencé en 80.
- J'ai recommencé en 80, puis je n'ai pas arrêté.
- Bon, au début, je collectionnais, puis après, je me suis dit, mais pourquoi ils avaient ci, pourquoi ils avaient ça ? Et j'ai essayé de comprendre les conditions.
- Alors là, je me suis aidé avec les livres.
- Et puis bon, et donc, c'est comme ça que j'ai réussi.
- Je peux faire visiter maintenant mon musée.
- Alors, dans votre musée, vous nous expliquiez, François Béranger, que il y avait même...
Transcription générée par IA