Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- Sud Radio à 6h40, la vie en vrai, celle de nos éleveurs qui continuent de faire face à l'épidémie de fièvre catarale.
- Désormais, c'est la Corse qui est touchée. Bonjour Paul-André Colombani.
- Bonjour M. Gleize.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes le député Eliott de la deuxième circonscription de Corse du Sud.
- Quelle est la situation actuellement sur place, sur votre territoire ? Alors, ça fait déjà plusieurs semaines que vous êtes confronté à des cas de fièvre catarale.
- Oui, effectivement. Pas plusieurs semaines, plusieurs mois aussi, mais il y a différentes hérotypes qui en reviennent.
- Si vous me permettez, M. Gleize, je voulais dire un mot sur ce que c'est d'abord la fièvre catarale, parce que tout le monde ne connaît pas.
- La fièvre catarale, c'est un virus qui est apparu en Afrique du Sud il y a quelques années.
- Alors, M. le député, je vous entends très mal.
- Alors, je ne sais pas.
- Je ne sais pas si vous êtes sur haut-parleur, peut-être.
- Excusez-moi. Je ne sais pas avoir ce problème. Est-ce que vous m'entendez mieux, là ? Oui, c'est parfait, M. le député. Là, je vous entends parfaitement. Allez-y.
- Alors, ce que j'étais en train de dire, c'est que la fièvre catarale est apparu en Afrique du Sud il y a quelques années.
- Et ce qui, entre les épreuves commerciaux et le réchauffement climatique, remonte vers chez nous depuis plusieurs années.
- Donc, avec différents hérotypes. La conséquence, c'est absolument...
- C'est un danger pour l'homme, mais par contre, ça décime nos troupeaux.
- On a mis au point une vaccination, mais cette vaccination, elle est peu efficace sur la transmission, même si elle imite les dégâts sur les animaux.
- Donc, aujourd'hui, on a une épidémie qui se transmet de façon exponentielle.
- Pour vous donner un ordre d'idée, depuis deux années cumulées, sur un cheptel de 80 000 brebis en Corse, à peu près 7-8 000 ont disparu.
- Ce qui a un fort impact, notamment dans des régions comme les nôtres, où les brebis, c'est des AOP.
- Si on n'a pas suffisamment de lait, on ne pourra plus produire notre broche, que vous connaissez.
- Et donc, ça a toutes ces conséquences-là, jusque dans l'assiette du consommateur.
- Donc, aujourd'hui, il faut absolument soutenir ces agriculteurs.
- Il y a ces éleveurs. Il y avait à peu près, pour vous donner un ordre d'idée, il y a plus d'une centaine de familles touchées sur peut-être 400 éleveurs chez nous.
- C'est un désarroi, forcément, pour ces éleveurs. On ne peut que l'imaginer, quoi.
- Ah oui.
- Je veux dire, c'est de travailler des investissements sur plusieurs années.
- Parce que si à la fin de l'année, on arrive un petit peu à les aider financièrement, il va falloir reconstituer le troupeau.
- Il va falloir, c'est des années d'investissement, de travail.
- Nous, quand un éleveur est touché dans, on va dire, en Normandie, il suffit qu'il aille en Occitanie pour récupérer...
Transcription générée par IA