Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » Il est 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, le combat d'une ville pour garder sa maternité.
- Dans les Yvelines à Saint-Germain-en-Laye, la clinique privée prévoit de fermer les portes de la maternité.
- C'est la seule aujourd'hui en activité dans la commune. Bonjour Arnaud Péricard.
- « Bonjour. » Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes le maire de Saint-Germain-en-Laye et vous menez ce combat pour maintenir une maternité dans votre ville déjà.
- Comment est-ce que vous avez appris cette décision de la part de la clinique ? Est-ce que vous avez été consulté à ce sujet ? « Écoutez, j'ai reçu un coup de téléphone la semaine dernière. Les institutions représentatives du personnel avaient été consultées.
- J'ai juste eu un appel téléphonique assez succinct, sachant qu'on avait eu une réunion de travail, on va dire un mois avant, avec l'ensemble des personnes et impliquées, notamment l'Agence régionale de santé et la direction générale.
- Mais je pensais qu'il y avait encore un espoir. Et être prévenu comme ça, être mis devant le fait accompli a été un vrai choc pour nous. » J'imagine, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, finalement, cette décision, elle est prise. La maternité doit fermer.
- Est-ce qu'on connaît la date, Arnaud Péricard ? « Écoutez, moi, je suis très embêté pour vous répondre parce que j'ai des dizaines de Saint-Germain-en-Laye ou d'habitants, de notre région, qui m'interpellent et me disent que l'accouchement de mon épouse est programmé en janvier, en février, en mars.
- Je n'ai reçu aucune information pour savoir si ma femme pouvait toujours accoucher.
- Je suis aujourd'hui incapable de vous dire si cette maternité doit fermer provisoirement, totalement, définitivement, en décembre, en janvier, en février.
- C'est un vrai sujet pour la santé des femmes sur notre territoire. C'est un vrai sujet pour la suite des soins sur notre territoire.
- Et nous sommes laissés sans information, comme ça, encore une fois, avec une politique du fait accompli que nous ne pouvons accepter.
- C'est quand même incroyable de se dire qu'on ne connaît pas la date de la fermeture de cette maternité, alors qu'on a des femmes qui ont prévu d'accoucher dans cette maternité.
- « Moi, je trouve ça irresponsable, très honnêtement. Encore une fois, nous, nous sommes des partenaires.
- On est conscients d'une chose, on sait qu'on fait moins d'enfants et moins de bébés qu'auparavant. Cette maternité, c'est 450 enfants.
- Il s'avère que je préside moi-même le conseil de surveillance de l'hôpital de Poissy-Saint-Germain-en-Laye.
- Nous sommes passés de 4 000 à 2 800 naissances. Donc, on est lucide sur la réalité.
- Pour autant, on estime qu'il y a des solutions qui peuvent être mises en place, qu'on peut, nous aussi, travailler sur l'attractivité de cette maternité, sur les logements.
- On a la chance, quand même, à Saint-Germain-en-Laye d'être sur un territoire qui est beau, qui est attractif, qui peut faire envie à des personnels de soins et de santé.
- Et je trouvais que...
-...
Transcription générée par IA