Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, celle de nos agriculteurs qui se mobilisent à nouveau à partir d'aujourd'hui.
- Nouvelle mobilisation d'ampleur nationale, notamment pour s'opposer à la signature du Mercosur, l'accord de libre-échange entre l'Europe et les pays d'Amérique latine.
- Clément Torpier, bonjour. Bonjour, bonjour.
- Et un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, Clément Torpier.
- Vous êtes président des Jeunes agriculteurs d'Île-de-France.
- Racontez-nous un petit peu ce qui est prévu pour cette journée de mobilisation de votre côté.
- Est-ce que vous avez déjà commencé les actions hier ? Bien sûr. Nos mobilisations franciliennes ont commencé hier sur un lieu très stratégique et très important, qui est Vélizy-Villacoubet, juste en face des pistes de décollage.
- Vous le savez, c'est l'endroit d'où décolle l'ensemble des avions présidentielles.
- Et Macron se rendant au Brésil pour discuter des accords du...
- du Mercosur, il était important pour nous de lui adresser un message qu'il n'oublie pas, ses agriculteurs, dans la discussion de cet accord, puisqu'on risque de mettre en grande difficulté un grand nombre de filières agricoles et de fragiliser nos exploitations agricoles.
- Il est incompréhensible pour nous, pour l'ensemble de la population également.
- Je tiens à le rappeler, on a le soutien de la population, c'est remarquable, beaucoup de citoyens, de gens qui vont travailler le matin, nous klaxonnent, nous applaudissent et nous disent de continuer.
- C'est quelque chose qui est très important.
- J'en reviens sur cet accord.
- Il est inadmissible de faire entrer des productions qui ne respectent pas nos standards de production françaises ou européennes.
- Vous avez entendu Emmanuel Macron, il a redit encore hier, à ouverture du G20 aujourd'hui au Brésil, hier il était en Argentine, il a redit « pas question de signer cet accord en l'État ».
- Michel Barnier dit la même chose, la ministre de l'Agriculture également.
- Ce n'est pas de nature quand même à vous rassurer tout cela ? Écoutez, il faut que la France arrive à faire peser de tout son poids sur la décision ou pas de signer cet accord.
- Le président de la République...
- ...a évoqué le sujet, effectivement.
- Mais aujourd'hui, on ne doit pas signer cet accord.
- Le message, il est clair, c'est ce sujet-là autour du Mercosur.
- Mais il y a bien évidemment aussi les moyennes de production, la simplification.
- On a eu beaucoup de promesses de la part de l'ancien gouvernement, de Gabriel Attal.
- Et aujourd'hui, ces promesses, elles ne sont pas tenues.
- Et on se mobilise également pour tous ces sujets-là, moyennes de production, simplification.
- Oui, la poursuite aussi d'un certain nombre de combats.
- Parce que depuis, il y a eu la dissolution.
- Et il y a un certain nombre de mesures que vous attendiez, que vous attendez toujours.
- Bien évidemment. Si je prends un exemple autour de la simplification, effectivement, la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, a annoncé une première annonce autour de la simplification sur la notion du contrôle.
- Mais c'est une seule...
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