Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau. » « 6h41 sur Sud Radio, la vie en vrai avec ce dispositif donc, qui permet de consulter un médecin sans rendez-vous, sans dépassement d'honoraires, le soir après 20h, les samedis, les dimanches, mais aussi les jours fériés.
- Sauf qu'aujourd'hui, il y a une crainte que ces maisons médicales de garde, qui existent depuis des années, disparaissent. Bonjour Mathieu Pry. » « Bonjour. » « Médecin généraliste en région parisienne, vous avez l'habitude de faire des gardes de nuit et de week-end, et vous avez donc lancé cette pétition avec plus de 50 000 signatures.
- Expliquez-nous, Mathieu Pry, pourquoi ces maisons médicales de garde sont-elles aujourd'hui en danger ? » « Tout simplement parce que la nouvelle convention médicale arrive en vigueur au 22 décembre.
- Elle prévoit pas mal de changements dans l'exercice des professions de santé, de la médecine.
- Et là, par petites tranches...
- Des tricotes, des choses jugées chères ou non adaptées, et le fonctionnement des systèmes de maisons médicales de garde est concerné.
- Il y a plusieurs mesures qui tapent par-ci, par-là sur des pratiques médicales.
- Celle-ci, en l'occurrence, est simple, efficace, existe depuis des années, concerne la maison médicale de garde où je travaille 7 500 patients par an.
- Sur Paris, il y a cinq structures identiques, donc 35 000 patients.
- Ils vont devoir passer d'un système simple, efficace, à pas de système du tout, parce qu'en l'espèce, pour le moment, les cinq sont amenés à fermer, et donc à devoir reporter sur les urgences traditionnelles déjà sous l'eau.
- 35 000 patients par an, clairement, le système ne peut pas tenir.
- « Oui, expliquez-nous justement pourquoi certaines maisons sont amenées à fermer.
- Concrètement, quel est le problème, Mathieu Pry ? » « Alors, le problème, c'est que nous ne sommes pas régulés.
- La CEPAM et l'ARS, qui sont nos organismes de tutelle, voudraient qu'on soit régulés, donc que le patient, avant de consulter, passe par la centrale 15, ce qui veut dire en région parisienne, des fois à une heure d'attente au téléphone, avant de pouvoir voir un médecin.
- Alors que nous, on fonctionne très simplement, le patient vient et est reçu sans rendez-vous, ça participe aux soins non programmés, c'est une des branches de la médecine qui rend des services.
- Pour Paris, pour les grandes métropoles, c'est un système très compliqué, parce que les régulateurs, d'une part, sont difficiles à trouver, on n'a pas assez de régulateurs, des temps d'attente au téléphone pour les patients extrêmement longs, et des patients qui vont se reporter directement sur les urgences dans ce cas-là.
- La deuxième partie de la décision, c'est que les médecins qui travaillent sans régulation, on aura une diminution de nos revenus de 75% à peu près.
- Donc, pour travailler le soir, on aura, c'est des gardes qui vont de 20h à 23h, 5€ pour le travail.
- C'est un travail effectué en nuit, et 5€ pour le samedi après-midi et pour le dimanche.
- À...
Transcription générée par IA