Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le petit matin Sud Radio. 5h-7h. Benjamin Gleize.
- Il est 6h40. Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez. Sud Radio, la vie en vrai. Les taxis sont en grève aujourd'hui partout en France.
- Ils manifestent contre le projet de gouvernement de baisser leurs tarifs pour le transport sanitaire, mesure qui représenterait un manque à gagner important pour beaucoup de taxis.
- Bonjour Stéphane Abélois. Oui. Bonjour à tous. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Mobilisation qui a débuté déjà du côté de Toulouse, là, ce matin.
- Absolument. Au moment même où nous parlons, là, il y a déjà des centaines de taxis ont convergé dans les allégements du reste de Toulouse.
- Alors je vais vous demander, Stéphane Abélois, de bien parler dans votre téléphone, parce qu'on vous entend pas très bien.
- Je vous dis. Donc déjà, des centaines de taxis ont convergé sur les allégements du reste de Toulouse.
- Et donc...
- Le succès pour nous est déjà lancé en termes de manifestation.
- L'idée, c'est de bloquer ? C'est quoi la suite, là ? Non. L'idée, c'est de pas bloquer, non, parce que les citoyens, on aura le vol de tout ça.
- Non, non. Nous voulons attirer l'attention de la presse. Déjà, vous ne comprenez pas les choses qui sont faites à travers votre interview ce matin.
- Ensuite, nous convergerons vers différents établissements sanitaires de Toulouse, pour lesquels nous ferons une action de pédagogie.
- Nous allons distribuer des flyers et expliquer à tous les assurés sociaux les dangers qu'ils en trouvent à partir de demain.
- Avec ces nouvelles réformes de sécurité sociale.
- Cette réforme de la sécurité sociale, parce que là, l'idée, c'est que pour transporter des balades, vous avez des tarifs kilométriques.
- Ce sont ces tarifs qui seraient abaissés. Quelles conséquences ça aurait concrètement pour vous, les taxis, les taxis conventionnés ? Alors c'est très très grave, parce que nous sommes une profession dite réglementée.
- Et à ce titre-là, nous avons donc une tarification qui nous est imposée par les préfecturals.
- On ne peut pas déroger sur cette règleur. Et aujourd'hui, la CNAM s'autorise.
- Et ce 3.
- C'est une possibilité de nous déréglementer en termes de tarification.
- C'est-à-dire que ça en trouve une porte sur la future déréglementation du taxi, ce qui pourrait être très très grave pour notre profession.
- Ça veut dire, si je vous comprends bien, que derrière cela, c'est la concurrence d'Uber, quoi, qui arrive sur le transport sanitaire ? Exactement. Nous sommes... Exactement. Vous avez tout deviné.
- Nous sommes au prémice d'une ubérisation des transports sanitaires.
- Et c'est ce que nous ne souhaitons pas, ni pour nos entreprises, bien sûr, et encore moins pour le bien-être de nos patients.
- Vous concernant, vous, les taxis.
- Si ces tarifs sont abaissés, alors on parle d'une réduction de 20 %, c'est ça ? Oh non. Ça se traduira par, en fait, 40 % du chiffre d'affaires à moins sur les activités.
- Alors nous avons un bon nombre de taxis qui ont des salariés.
-...
Transcription générée par IA