Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau. » « C'est un véritable appel à l'aide, il y a urgence pour Jérôme Courrèges et sa femme Pauline qui ont lancé une cagnotte en ligne pour sauver leur exploitation.
- Jérôme Courrèges, il est éleveur, il est en direct avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Bonjour Jérôme. » « Oui, bonjour. » « Merci infiniment d'être notre invité ce matin.
- Vous êtes du côté de Mancien, dans le Gers.
- « Expliquez-nous, votre exploitation a été placée en redressement judiciaire depuis 2019.
- C'est ce que je disais, il y a urgence. » « Oui, il y a urgence.
- Nous avons subi notamment beaucoup de problèmes dus à une maladie, la pastorelle, là où on a perdu 50% du troupeau à cause de cette maladie.
- Après, l'année d'après, c'est quoi, l'an dernier, nous avons subi un incendie.
- Là, c'est pareil, j'ai failli perdre la vie en essayant de sauver mes chèvres.
- On a reperdu 50% du troupeau, donc ça fait 100%.
- Le problème, c'est qu'aujourd'hui, dans une situation comme ça, je ne connais pas grand monde qui aurait pu s'en sortir.
- Donc, du coup, nous sommes en très, très, très grande difficulté, notamment parce qu'il faut payer les chèvres.
- En l'occurrence, du redressement au 28 février, on est dans l'incapacité, l'incapacité totale.
- Voilà.
- Du coup, vous avez lancé une cagnotte, Jérôme, c'est ça ? Voilà, on a lancé une cagnotte en ligne, l'ITCHI, Sauver mes chèvres, Jérôme Courrèges, pour demander la ginorosité des gens que l'on nourrit.
- Vous avez besoin de combien ? Vous avez besoin de combien ? Vous avez besoin de combien d'argent nécessaire pour sauver vos chèvres et vous-même, j'allais dire, mon cher Jérôme, votre exploitation ? Voilà, 41 000 euros, donc ce n'est pas une paille, mais je compte bien sur la ginorosité des gens.
- Bon, je les nourris, j'aimerais bien qu'il y ait un petit clin d'œil pour nos agriculteurs et pas que pour moi, quoi.
- Voilà.
- De toute façon, ce qui est sûr, c'est que, mon cher Jérôme, on relaiera cette cagnotte.
- Vous en êtes où, d'ailleurs, de cette cagnotte, aujourd'hui ? Aujourd'hui, on est à 1900 euros, dans ce style-là.
- Voilà, c'est très, très, très compliqué de se faire entendre.
- C'est très, très… Bon, après, je comprends que c'est compliqué pour tout le monde, mais je ne perds pas espoir.
- Voilà.
- Il en va de votre survie, Jérôme.
- Il en va de ma survie, oui, et de celle de mes animaux.
- Si on ne trouve pas cette somme-là, il faut bien se mettre dans la tête que les chèvres partent à l'abattoir.
- Vous savez, une exploitation sans animaux, c'est le silence de la mort, quoi.
- Donc, il ne nous restera plus qu'à tendre la corde et vaille que vaille, quoi.
- Vous êtes allé à Paris, Jérôme, pour essayer d'alerter les politiques.
- Racontez-nous un petit peu.
- Alors, nous sommes allés à Paris, lundi, dans la nuit de dimanche à lundi.
- Nous sommes arrivés là-bas.
-...
Transcription générée par IA