Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » Il est 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, ils se battent pour changer le tracé de la future ligne à être très haute tension qui doit relier la France à l'Espagne.
- Dans les Landes, du côté de Cap-Breton, les habitants s'inquiètent des conséquences de ce projet.
- Une ligne souterraine de 400 000 volts qui passera à proximité de leur maison.
- Marie Darzac, vous êtes toujours avec nous, bonjour.
- Oui, bonjour Benjamin.
- Et bienvenue sur Sud Radio, vous êtes la présidente du collectif Stop THT40, collectif qui se bat contre ce projet.
- Les travaux ont déjà débuté, c'est important de le dire, malgré vos recours nombreux, il doit s'achever ces travaux d'ici à 2028.
- Il en est où le chantier là ? Alors la problématique, si vous voulez, c'est que les recours ne sont pas suspensifs.
- Et donc RTE, comme beaucoup de porteurs de projets, est en train d'accélérer à la vitesse grand-ville.
- Aujourd'hui, pratiquement tout le territoire ici est bloqué par les chantiers RTE.
- Il y a 7 chantiers en cours en même temps, avec des équipes différentes, pour aller extrêmement vite avant l'audience au fond, comme ils peuvent le faire.
- C'est ce qu'on appelle vraiment la théorie de l'apparence.
- C'est ce qu'ils visent en tout cas, c'est-à-dire essayer d'arriver à l'audience en faisant prévaloir les faits sur le droit.
- C'est-à-dire, on nous met un peu devant le fait accompli, en nous disant les travaux.
- Ils sont très avancés, c'est de l'argent public.
- Et généralement, malheureusement, le juge valide quelque chose qui ne devrait pas l'être.
- Parce que l'audience doit avoir lieu quand ? Alors, probablement fin 2025.
- C'est-à-dire que beaucoup des travaux auront déjà impacté lourdement l'environnement.
- Parce qu'il y a une forme d'hypocrisie dans ce principe de recours non suspensif.
- C'est-à-dire que l'État...
- Il s'octroie le droit, en fait, de délivrer un titre qui est immédiatement exécutoire.
- Donc, le porteur de projet s'octroie le droit de détruire des écosystèmes, de poser des actes totalement irréversibles.
- Et à côté, nous, on est en train de discuter de la légalité de cette autorisation.
- Et ça crée un véritable déséquilibre à l'avantage de l'administration.
- Et ça rend surtout les gens fous parce qu'il y a une incompréhension complète.
- Et on...
- C'est assimilé.
- C'est assimilé à un passage en force.
- Inquiétude sur l'environnement, j'entends, Marie d'Arzac.
- Inquiétude aussi quant à la santé des riverains vis-à-vis de cette ligne à très haute tension qui sera souterraine et qui ne sera pas loin de certaines habitations.
- Alors là aussi, il y a un énorme problème.
- C'est qu'RTE a utilisé des plans de 1999 pour définir son tracé en 2021.
- C'est-à-dire plus de 20 ans plus tard.
- Vous comprenez bien que sur un territoire, il y a des constructions qui ont été faites, que ce soit commerciales ou que ce soit des habitations.
- Et ce tracé va passer à 1,50 m, en l'occurrence sur la commune de Sortos-Gore, d'un bâtiment dans lequel...
Transcription générée par IA