Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40, Sud Radio, la vie en vrai, l'expérimentation en France sur le cannabis médical s'est achevée le mois dernier.
- Les premiers traitements devaient arriver sur le marché dès cette année, mais pour l'instant ça reste très flou.
- Le ministre de la Santé dit vouloir étudier toutes les pistes, sans en dire plus.
- Hubert Hibert, vous êtes toujours avec nous, bonjour.
- Oui, bonjour.
- Vous êtes, je le rappelle, le PDG fondateur d'Overseed, entreprise orale et NS, qui prépare les premiers médicaments français à base de cannabis qui doivent être mis sur le marché.
- Mais quand ? Est-ce que vous savez si ça sera dès cette année ou pas ? Écoutez, on l'espère. Le cannabis médical devait s'ouvrir au 1er janvier 2025.
- C'était la loi de finances de la Sécurité sociale en 2024 qui a été votée.
- Mais depuis la dissolution, ce sujet a été mis en stand-by.
- Et comme vous le disiez, l'expérimentation s'est terminée à la fin du mois de décembre.
- Il y a maintenant une prolongation des soins jusqu'à la fin juin.
- Mais on espère que le ministre de la Santé pourra prendre une position favorable rapidement.
- Parce que là, aujourd'hui, vos médicaments à base de cannabis, ils sont prêts ? Vous n'attendez plus que l'autorisation, quoi ? Oui, ils seront en finalisation de développement.
- Ils seront prêts et finalisés sur le premier semestre 2025.
- Une filière 100% française sera prête pour adresser ces médicaments aux patients.
- Oui, quand les politiques auront décidé finalement d'agir là-dessus, que ce soit oui ou non, vous savez vers où penche la balance.
- Pour l'instant, on reste sur cette idée de rapidement mettre en place une autorisation pour prescrire ces médicaments à base de cannabis ? Absolument. D'abord, c'est un sujet qui porte le nom de cannabis, donc c'est toujours stigmatisant.
- On a besoin de rassurer. C'est une filière qui sera extrêmement sécurisée, sécurisée pour les produits, pour les prescripteurs et pour les patients.
- Pour éviter que ça soit détourné à d'autres fins.
- Absolument. On sait qu'au travers de trois ans d'expérimentation en France, que le mésusage, c'est-à-dire ce détournement, est quelque chose qui n'a pas existé, qui est inimaginable dans le cadre du cannabis médical avec les produits qui sont proposés.
- Ce sera prescrit comme un produit stupéfiant, avec des ordonnances sécurisées, dans le cadre d'une prescription hospitalière, en primo-prescription.
- Donc en tout cas, toutes les garanties en France sont apportées pour un produit pharmaceutique.
- Donc pas de risque de détourner ces médicaments à base de cannabis pour un usage récréatif, si je puis dire.
- C'est le terme. Et puis, c'est important aussi de le dire, pour être précis.
- Il n'est pas question ici de dépénaliser le cannabis. Ce n'est pas du tout le sujet.
- Non, mais le cannabis récréatif n'est pas notre sujet. On s'adresse à des consommateurs.
- Nous nous adressons à des patients et c'est bien pour les patients que ce sujet est très important aujourd'hui.
- Alors dites-nous justement, pour...
Transcription générée par IA