Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » 6h39 sur Sud Radio, la vie en vrai, nous sommes donc à moins d'un mois de l'ouverture du Salon de l'Agriculture.
- Ce sera le 22 février prochain, Sud Radio y sera.
- D'ici là, Sud Radio se mobilise chaque semaine.
- À cette heure-là, nous recevrons un agriculteur et ce matin, un producteur de blé dur, de riz, de colza, de pois chiches, Nicolas de Samboussy.
- Bonjour.
- « Bonjour Benjamin. » « Bonjour, je disais tout à l'heure du côté d'Arles. » Et comme 75% des agriculteurs, vous faites partie d'une coopérative agricole, Nicolas de Samboussy.
- Qu'est-ce que ça vous apporte concrètement à vous ? « Écoutez, ça nous permet de conjuguer tous nos efforts pour pouvoir commercialiser ensemble.
- On met tous les intérêts en commun pour pouvoir avoir un outil économique performant, pour pouvoir peser face à la grande distribution quand il faut aller négocier avec elle.
- » « On segmente l'offre pour répondre à la demande de nos clients. » « C'est l'ombre qui fait la force, notamment dans ces négociations.
- Est-ce que le fait d'être en coopérative agricole, ça aide vraiment pour avoir un prix peut-être un peu au-dessus, en tout cas pour se faire respecter à ce niveau ? » « Le grand malaise en France aujourd'hui, c'est qu'on a le moral en berne, parce qu'on a un côté politique où on attend beaucoup de choses de nos politiques, mais aussi on est confronté au marché et nous sommes dans une Europe qui signe des traités avec le Mercosur, qui signe des traités avec d'autres, et l'agriculture est surtout la variable de justement de ces traités.
- Donc on a besoin de compétitivité et l'intérêt de ces coopératives, c'est que comme on met toutes nos forces ensemble, on arrive à avoir des gains de productivité parce que le volume fait masse et donc nous aide à négocier dans les meilleures conditions. » « Le nombre de machines, c'est vrai que c'est aussi un plus quand on voit le prix de certains de ces équipements, j'imagine ? » « Tout à fait, Benjamin. Depuis dix ans, le prix des machines a doublé.
- Parce qu'augmentation de l'électricité, l'inflation, l'augmentation des matières premières fait qu'aujourd'hui, un tracteur, c'est le double du prix d'il y a huit ans. C'est une horreur.
- Donc c'est pour ça qu'on a des coopératives qui s'appellent des Cuma, qui permettent de mettre du matériel en commun.
- Et ça, ça permet des gains de productivité et d'être compétitifs.
- « Si on le comprend, effectivement, c'est impressionnant. Ce prix qui a explosé, l'agriculture en crise, bien évidemment, vous en avez parlé déjà, Nicolas de Sambussy, agriculture en crise, la colère qui couvait, bien évidemment, avant, mais qui a éclaté il y a plus d'un an au visage des Français.
- Le gouvernement, à l'époque, avait fait un certain nombre de promesses. Est-ce qu'il en a tenu d'ores et déjà quelques-unes ? » « Écoutez, c'est en cours. Vous n'êtes...
Transcription générée par IA