Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » 6h38 sur Sud Radio, la vie en vrai, c'est une proposition de loi qui fait beaucoup réagir face à la prolifération des pigeons.
- Une députée LFI, Arcilia Soudet, veut interdire les méthodes létales et les remplacer par des solutions moins cruelles, c'est ce qu'elle dit, telles que les pigeonniers contraceptifs. Plusieurs villes ont sauté le pas déjà, c'est le cas notamment de Montpellier.
- Edine Arizeki, vous êtes toujours avec nous, bonjour.
- Oui, bonjour, merci pour l'invitation.
- C'est avec plaisir que nous vous recevons, parce qu'on essaye de comprendre, c'est vrai que ces pigeonniers contraceptifs, on en parle aujourd'hui, puisque c'est dans l'actualité, et vous, vous avez décidé de vous lancer déjà là-dedans avec un certain nombre de pigeonniers contraceptifs que vous avez installés.
- Je crois qu'il y en a trois aujourd'hui du côté de Montpellier. Déjà, comment ça marche tout simplement un pigeonnier contraceptif, ça veut dire quoi ? Alors, un pigeonnier contraceptif, c'est une méthode éthique, il en existe deux aujourd'hui, donc les pigeonniers, mais également les graines contraceptives.
- Le pigeonnier contraceptif, nous avons un technicien qui passe toutes les deux semaines pour mettre des graines, mettre de l'eau, nettoyer les déjections, et en même temps, il en profite pour stériliser les œufs, donc c'est par une méthode où il secoue l'œuf, il le coche, il laisse l'œuf pour que le pigeon revienne, le couver plutôt que d'en prendre un nouveau. Donc ça, ça a une efficacité double, c'est-à-dire que non seulement ça va stériliser les œufs, mais également ça va permettre de concentrer les déjections, et le technicien va les nettoyer, plutôt qu'une grande partie des déjections se retrouvent dans la rue, sur les terrasses ou à des endroits où on n'aime pas trop voir des déjections, là, les déjections sont nettoyées, ou sursouées éventuellement.
- C'est un peu aussi.
- Voilà, c'est ça.
- Effectivement, vous en avez déjà installé.
- Donc trois de ces pigeonniers contraceptifs à Montpellier.
- À quel moment vous avez décidé de sauter le pas ? Alors, dès que j'ai été élu, j'ai pu constater qu'il y avait des méthodes qui n'étaient pas acceptables, c'est-à-dire des méthodes soit létales, soit de castration chirurgicale, qui ont été grandement décriées aussi par rapport à la souffrance lors des captures, notamment les animaux qui sont blessés, et un certain nombre ne survivent pas de complications post-opératoires, donc c'est intolérable aujourd'hui, alors que nous avons des méthodes éthiques et indolores pour stériliser les pigeons, c'est intolérable d'utiliser des méthodes létales ou qui font souffrir les animaux.
- Donc dès que nous avons été élus, j'ai fait interdire cette pratique-là, j'ai demandé à ce qu'on le vote lors d'un conseil municipal, une délibération, et donc il a existé depuis un certain temps un ancien pigeonnier qui est toujours en fonction, et là nous en avons installé deux autres, et nous avons décidé d'installer deux autres, et nous en avons installé deux autres, et nous en avons installé deux autres, et nous...
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