Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » 6h40 sur Sud Radio, la vie en vrai en 2024, le revenu des agriculteurs a baissé, a diminué.
- Leur faible rémunération a été d'ailleurs l'un des éléments déclencheurs de la colère agricole l'an dernier.
- Mais certains ont peut-être trouvé la solution pour arrondir, en tout cas leur fin de mois.
- Ils ont décidé de se lancer en parallèle dans l'activité de relais colis.
- C'est votre cas Dominique Desplat, vous êtes toujours avec nous, bonjour.
- Oui, bonjour. Oui, oui, c'est tout à fait mon cas. Oui, je fais partie de relais agricolis depuis à peu près 4 ans.
- Oui, vous êtes céréalier, en l'occurrence dans le Puy-de-Dôme, précisément dans le village de Jose.
- Et donc vous réceptionnez des colis. Alors contre rémunération, les destinataires viennent les retirer chez vous à la ferme.
- Comment elle vous est venue, cette idée de vous lancer dans cette activité ? C'est lors d'un voyage à Paris. Je suis allé au LF Days.
- C'est la ferme digitale qui reprend toutes les start-up agricoles qu'il y a en France.
- Et j'ai rencontré à ce moment-là Guillaume Bélissant et Cédric Guyot, qui étaient à la création d'Agricolis.
- Donc dispositif existant. Et là, vous avez entendu parler de ça et vous vous êtes dit « Ah bah tiens, je vais essayer ».
- C'est exactement ça, voilà.
- Et vous êtes lancé il y a 4 ans. Pour avoir une idée un petit peu, ça représente quoi ? Revenu supplémentaire pour vous ? En gros, c'est... Alors c'est très variable, bien sûr, puisqu'il y a des moments où il y a plus d'activités.
- Donc par exemple au mois de décembre. Mais ça va entre 500 et 1 000 € par mois.
- Ah oui, c'est non négligeable. C'est vraiment un complément important.
- Oui, tout à fait, oui. Ça permet d'avoir une petite sécurité de trésorerie chaque mois, ce qui n'est pas négligeable.
- Bah oui, effectivement. Vous l'avez dit, ça permet d'avoir une certaine sécurité.
- Une certaine sécurité de trésorerie, parce que de temps en temps, c'est un peu plus compliqué.
- Même quand on est céréalier, on a tendance à penser que les céréaliers gagnent plutôt bien leur vie, en tout cas suffisamment par rapport à d'autres types d'agriculture.
- Mais voilà, ça, il y a besoin de cette stabilité-là aussi financière.
- Oui, parce qu'on subit quand même des aléas climatiques assez importants.
- Et bon, il y a des années qui sont moins bonnes que d'autres.
- C'est le cas notamment de cette année. Ça a été plus compliqué que les années précédentes, non ? Oui.
- Un petit peu, là. C'est un petit peu compliqué. Bon, on a pas mal d'eau.
- Les récoltes... Enfin, on impacte un petit peu la future récolte de blé, là, actuellement.
- Oui. Revenons alors sur cette nouvelle activité, donc agriculteur, et puis désormais logisticien.
- Ça a été un petit peu un nouveau métier à apprendre, parce que ça s'apprend quand même aussi de gérer des colis comme ça.
-...
Transcription générée par IA