Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40 bientôt sur Sud Radio, la vie en vrai J-1, donc avant l'ouverture du Salon de l'Agriculture, top départ demain.
- Sud Radio y sera à partir de dimanche matin de 8h30 à midi et tout au long de la semaine prochaine sur le stand de la coopérative agricole.
- En attendant, vous le savez comme chaque vendredi à cette heure-là, portrait d'agriculteur et d'agricultrice.
- En l'occurrence, ce matin, nous sommes en Bretagne, plus précisément dans les Côtes d'Armor avec vous, Nelly Moreau.
- Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio, Nelly, agricultrice.
- Vous faites de l'élevage et de la polyculture à Tréméloire, précisément, dans les Côtes d'Armor.
- On n'est pas très loin de Saint-Brieuc.
- Vous êtes associée coopératrice chez Eureden.
- Présentez-nous d'abord un petit peu votre exploitation, Nelly Moreau, exploitation familiale, c'est cela ? C'est cela, oui.
- Je suis en Gaec avec mon mari et mon fils en tant que salarié.
- On a 100 vaches laitières et la suite sur 135 hectares en polyculture.
- On a essentiellement du maïs fourrage, de l'herbe, de la luzerne, du blé, du colza et du légume haricot coco de pain Paul.
- Les cocos de pain Paul, bien sûr.
- Voilà.
- Oui, ils sont connus, forcément.
- C'est une tradition, quand on est dans les Côtes d'Armor.
- Voilà.
- Eh bien, oui.
- Avec des cérales qui vont servir, notamment, pour certains, à nourrir vos vaches.
- Donc, le maïs fourrage sert à nourrir les vaches, l'herbe et puis la luzerne.
- Et la luzerne, bien évidemment.
- Quelle race de vaches vous élevez, Nelly Moreau ? Parce que j'imagine qu'il y a des raisons, forcément, au choix sur lequel on va porter.
- Pour une race, en particulier, de vaches.
- Donc, chez nous, c'est la Primocheteigne.
- Une vache assez grande qui produit du lait de manière qualitative et quantitative.
- Et ça, depuis plusieurs générations.
- Depuis plusieurs générations.
- Le lait de vos vaches, il est commercialisé à travers des marques que les Français connaissent bien.
- Paysans bretons ou encore les recettes de Madame Loïc.
- Forcément.
- C'est ça.
- C'est un avantage aussi de bénéficier aussi de cette visibilité-là à travers ces marques, j'imagine, Nelly.
- On en a besoin.
- Parce que nous, on produit le lait.
- Derrière, on est associé à une coopérative qui, elle, les transforme et les valorise.
- Aussi bien au niveau de la GMS que de la RHD.
- Est-ce qu'on arrive à en vivre ? C'est vrai qu'on a beaucoup entendu d'éleveurs laitiers.
- Ils disaient que c'est compliqué.
- C'est compliqué d'en vivre.
- Est-ce qu'aujourd'hui, vous, vous produisez du lait ? Est-ce que vous arrivez à en vivre, à vous sortir un revenu ? Disons qu'aujourd'hui, on a eu une hausse depuis ces dernières années du prix du lait.
- Mais les charges en face ont aussi augmenté.
- Donc aujourd'hui, on arrive à en vivre.
- Mais ce n'est pas glorieux non plus.
- Donc on aura besoin, pour les années à venir, on aura besoin d'un prix pour pouvoir installer les jeunes générations qui vont arriver.
- Un prix...
Transcription générée par IA