Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h38 sur Sud Radio, la vie en vrai, l'industrie en France traverse une période compliquée mais elle compte de nombreux atouts.
- Focus aujourd'hui sur une entreprise familiale qui connaît un véritable succès, l'entreprise Termillion qui exporte son savoir-faire à l'international.
- Son président nous fait donc le plaisir d'être avec nous ce matin. Bonjour Florent Meunier.
- Oui bonjour Benjamin, c'est avec plaisir parce que c'est vrai qu'on parle de temps en temps de l'industrie qui va mal, il faut aussi en parler quand ça va bien et surtout d'ailleurs quand ça va bien, c'est le cas avec votre entreprise Termillion, entreprise spécialisée dans le traitement thermique à façon. Alors dit comme ça, c'est vrai que ça peut être un peu obscur, ça veut dire quoi concrètement Florent Meunier ? Alors notre mission c'est d'augmenter la durée de vie des pièces métalliques de nos clients.
- Alors je ne sais pas si ça vous éclaire plus, notre métier est très technique, il est basé sur la science des matériaux métalliques et donc nous faisons pour nos clients qui fabriquent des pièces métalliques dans tous les secteurs d'activité, que ce soit l'aéronautique, ça va des pièces de moteur d'avion jusqu'aux pièces parfois de siège de voiture.
- Donc les secteurs principaux c'est quand même beaucoup lié à la mobilité en termes de volumétrie et donc les trains, tout ce qui peut bouger.
- Tout ce qui a besoin de résister dans le temps, de résister aux frottements, les biens d'investissement, donc la durabilité des biens on va dire.
- Et donc nous, nous utilisons la science des matériaux, nous chauffons, nous refroidissons les pièces métalliques, donc c'est très industriel.
- Mais nous faisons ce service à façon parce que nous ne fabriquons pas nous-mêmes nos pièces, nous travaillons pour nos clients.
- C'est un traitement...
- Ça nécessite beaucoup de confiance.
- C'est un traitement, beaucoup de confiance effectivement de la part des entreprises qui font appel.
- À vous.
- Ce sont en fait des traitements que vous faites sur ces pièces importantes pour faire en sorte qu'elles durent véritablement dans le temps.
- Et on sait que c'est un enjeu forcément de sécurité capitale pour l'ensemble de ces entreprises.
- Absolument, pour vendre à l'international parce que pour nos clients c'est 75% des pièces qui passent chez nous, si je puis dire ça, qui viennent dans nos ateliers sont ensuite exportées.
- Et elles durent pendant des années.
- Donc notre métier c'est d'augmenter leur durée de vie par 100, par 1000, par 10 000.
- Donc voilà, c'est un très très gros enjeu pour nos clients.
- Quand les pièces sont à l'autre bout du monde, quand elles sont en Asie, quand elles sont aux Etats-Unis, en fonctionnement, dans des grues, dans des équipements qui sont fabriqués en France, il ne faut pas que ça tombe en panne et il faut qu'elles puissent se différencier de leurs concurrents internationaux en utilisant nos services.
- Terre million.
- C'est une PME d'un peu plus de 160 collaborateurs, c'est ça ? Tout à fait.
- Mais répartie par équipe d'à peu près une vingtaine de personnes puisque nous avons 8 sites industriels en France.
- Et vous rayonnez à l'international, comment on fait quand on est une PME pour se faire une place comme ça à l'international ? C'est un sacré défi pour une entreprise de taille moyenne comme la vôtre.
- Oui, on peut même dire que ce n'est pas une grosse entreprise au niveau du globe.
- Eh bien, écoutez, par deux façons, de deux manières différentes.
- Par une question géographique, parfois, nous avons un site par exemple en Roumanie, mais surtout par notre expertise.
- C'est-à-dire que ça nécessite beaucoup d'investissement en R&D, en formation du personnel.
- Nous sommes dans un métier technique.
- Sur 165 personnes, il y a plus de 40 ingénieurs.
- Nous avons également plus de peut-être une trentaine de personnes qui ont au moins un bac plus deux dans nos métiers.
- Donc, en fait, plus de la moitié.
- La moitié du personnel est fortement, je dirais, formé dans nos écoles.
- Et puis, même le personnel qui n'a pas de diplôme forcément spécialisé a été formé en interne.
- Il y a donc un gros travail de spécialité et donc d'expertise...
Transcription générée par IA