Retranscription des premières minutes :
- Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize.
- 6h40 Sud Radio, la vie en vrai, c'est un rêve qui pourrait devenir bientôt réalité, faire tomber la pluie sur commande.
- C'est l'ambition d'une entreprise basée dans le Var, une solution qui permettrait de lutter notamment contre les épisodes de sécheresse récurrents, notamment dans les Pyrénées-Orientales. Jacques Benveniste, bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes le président de la Société Française de l'eau atmosphérique, associé dans cette folle aventure à Franck Vergine, qui est le directeur industriel de cette entreprise Home Atmospheric Water.
- Bon, je crois qu'on a tous besoin de comprendre comment on peut réussir à faire pleuvoir sur commande. Par quel procédé ? Eh bien, il y a quelques années en arrière, nous avons gagné le prix d'innovation aux Etats-Unis sur une machine qui est dans un conteneur de 20 pieds, 6 mètres de long, 2,50 mètres de large, 2,50 mètres de haut.
- Dans cette machine, il y a des compresseurs et des groupes froids.
- Et notre technologie permet de retrouver la rosée du matin dans ce conteneur et de créer de 50 litres à 5 000, 10 000, 20 000, 50 000, jusqu'à 300 000 litres par jour.
- Ça veut dire qu'avec une telle idée, on pourrait véritablement...
- Enrayer certains épisodes de sécheresse. Je pensais notamment aux Pyrénées-Orientales, forcément.
- Oui, alors enrayer, on serait de doux rêveurs, mais par contre...
- Limiter ? Ah oui, participer, parce que c'est limité en termes de consommation électrique.
- Et c'est limité aussi parce que la technologie nous demanderait d'avoir des milliers et des milliers de kilomètres carrés en conteneur.
- Alors que le but de la manœuvre...
- Le but de la manœuvre, c'est de venir faire le concours du stress hydrique dans les Pyrénées-Orientales en tâchant de doubler notre top technologie avec des panneaux photovoltaïques.
- D'accord. Et alors, si je comprends bien, avec ces conteneurs, on produit de l'eau, de la rosée, sans avoir besoin à la base d'eau, c'est ça ? C'est ça. On prend l'eau de l'air.
- En fait, notre but, c'est l'eau de l'air pour tous sur Terre.
- Une fondation que nous avons créée à travers la SFA.
- Et ça fait...
- Ça fait des années que vous travaillez là-dessus. Vous en êtes où aujourd'hui ? À quelle étape ? Quand est-ce que vous envisagez que vous pourrez effectivement réaliser cela ? Alors, on a deux dossiers. On a un dossier qui est une première mondiale aussi.
- C'est l'embouteillage de cette eau atmosphérique dans le Var, où là, malheureusement, ça prend du temps.
- Et on est à cinq ans de recherche avec les ARS de Toulon, la Direction générale de la Santé, où on a des chances de pouvoir voir notre dossier aboutir cette année.
- J'étais la semaine dernière encore avec le préfet du Var pour trouver les bonnes solutions, car dans cette région aussi, on crée entre 100 et 130 emplois.
- Et ensuite, il y a la deuxième direction qui n'est plus de l'embouteillage, mais qui est véritablement de la production d'eau.
- C'est les Pyrénées-Orientales, parce que là, il y a un vrai besoin de production d'eau.
- Et ça, à quel horizon ? Est-ce que vous avez une idée ? Oui, oui, bien sûr. On a déjà rencontré le préfet, on a rencontré le président de la Chambre de commerce, on a rencontré la métropole, on a rencontré la mairie de Perpignan.
- On a un comité de pilotage qui démarre fin avril, début mai, pour qu'on puisse poser toute la structure financière.
- Les aides que nous allons pouvoir attraper...
- Au niveau Europe et au niveau régional et départemental et gouvernemental.
- Et ensuite, on va construire le dossier de telle façon à être prêt le plus tôt possible et si possible en 2026.
- Jacques Benveniste, on a beaucoup d'agriculteurs qui nous écoutent le matin sur Sud Radio, notamment.
- Ça veut dire qu'avec cette solution, ils peuvent être rassurés ? Ça va véritablement les aider ? Alors, oui et non.
- Alors, oui.
- La technologie nous permet de développer et de pouvoir envoyer, s'il le fallait, les camions dans des citernes posées chez chacun des agriculteurs.
- Ça, c'est la première solution.
- Et la seconde solution,...
Transcription générée par IA