Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Le Petit Matin, bonjour Christophe Proença. » « Bonjour Benjamin. » « Je rappelle, vous êtes donc député PS du Lot.
- Vous avez mené cette mission flash aux côtés de la députée LR Frédérique Meunier.
- Alors, rapport très intéressant, mais déjà revenons sur cette proposition qui fait beaucoup réagir.
- Vous préconisez donc de mesurer et de peser tous les élèves de ces deux.
- Vous n'avez pas peur que ça stigmatise d'une certaine manière certains enfants, Christophe Proença ? » « Non, ce qui m'étonne, c'est que justement ça interroge, puisque c'est quelque chose qui existait.
- On a tous connu l'édite médicale à l'école.
- Et le suivi d'une cohorte d'enfants.
- Donc le seul objectif qu'on a, c'est que les enfants soient pris en charge et soient vus pour leur santé.
- Dans le cadre scolaire, entre la grande section et la sixième, où actuellement des enfants passent plusieurs années sans contrôle médical. » « Vous l'avez dit, avant on avait cette visite médicale. On ne l'a plus aujourd'hui ? » « On ne l'a plus de manière systématique. Elle peut exister dans certaines écoles.
- Elle existe quelquefois en grande section.
- Et ensuite, on va dire, entre les 5 ans, 6 ans et l'âge de la rentrée en sixième, on n'a rien.
- Or, on s'aperçoit que le surpoids explose, notamment dans les classes populaires, avec des chiffres vraiment qui ont beaucoup grimpé.
- Sur l'obésité, c'est pareil. Ça touche les milieux les plus défavorisés aussi.
- Et donc l'État doit s'en préoccuper. » « L'État doit s'en préoccuper parce qu'il y a ce déficit d'activité physique qui est de plus en plus marqué chez les jeunes.
- Aujourd'hui, on ne fait pas assez de sport à l'école, très clairement. » « Alors, déjà, en préambule, je tiens à dire que l'école ne peut pas tout.
- Et qu'elle fait déjà beaucoup. Et qu'on lui demande de réagir sur tous les sujets.
- Mais nous, on a travaillé sur l'école en particulier, parce qu'on a la chance d'avoir une cohorte d'enfants.
- Et donc, on a besoin que l'éducation nationale mette à disposition les moyens pour que l'école, au premier degré, comme au collège et au lycée, puisse participer à ce phénomène de création d'enfants d'intérieur.
- On a une sédentarisation du mode de vie.
- Et nos enfants ne bougent pas assez, avec des résultats catastrophiques d'un point de vue physique.
- Et sur les caractéristiques aussi, et les performances physiques de nos enfants.
- » « C'est pour ça qu'Emmanuel Macron avait mis en place ce dispositif des 30 minutes de sport par jour.
- C'est appliqué, véritablement, ça ou pas ? » « Alors, les chiffres qu'on a, c'est une enquête du Sénat qui la donne.
- C'est moins de 50% qui la mettent en place.
- Alors, ça se met en place aussi, il faut du temps.
- Mais c'est surtout sur la méthode.
- Quand on voit qu'on propose des choses de manière verticale, que ce n'est pas discuté avec le co-enseignant, avec les syndicats, avec les directeurs, les professeurs des écoles, et tout le système, en fait.
- On a du mal à le mettre en place.
- Surtout quand on a des choses qui ne sont pas discutées.
- Quand la formation n'est pas là.
- Donc, on a un vrai travail aussi sur la formation, sur l'aide aux enseignants, pour mettre en place ces 30 minutes.
- Voilà, beaucoup de sujets.
- « Formation des enseignants du premier degré sur l'EPS, avec l'idée que ça fasse partie des épreuves au concours d'entrée, c'est ça ? » « Alors, ça le fait déjà, mais sur des formes souvent à l'oral.
- Et la part de la formation, surtout sur l'éducation physique et sportive, est trop faible.
- Dans certaines écoles, sur deux ans, il y a une vingtaine d'heures de formation sur l'éducation physique et sportive.
- Vous voulez aussi, alors, généraliser les tests de forme physique annuel au collège qui est déjà testé.
- Mais voilà, vous souhaitez généraliser, je vais y arriver à cela.
- Et puis, vous pointez du doigt aussi les certificats médicaux, les fameuses dispenses de sport.
- C'est quoi le problème avec ces certificats ? Alors, les certificats, c'est que ce qui nous...
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