Retranscription des premières minutes :
- « Le Petit Matin Sud Radio, 5h-7h, Maxime Trouleau. » « Et 6h39 sur Sud Radio, la belle histoire du jour, celle de cet agriculteur sauvé in extremis grâce à la générosité de centaines d'anonymes. Bonjour Christophe Carrière. » « Oui bonjour. » « Merci d'être avec nous en direct ce matin, vous êtes du côté de Rabastins de Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.
- Racontez-nous cette histoire, votre ferme avait été placée en redressement judiciaire et vous avez failli tout perdre. » « Oui c'est ça. » « Alors racontez-nous comment cette histoire s'est terminée pour vous. Elle n'est pas complètement terminée d'ailleurs, mais au moins comment votre ferme a pu être sauvée. » « J'ai appris sur le marché un jour par des clients que ma fille avait lancé une cagnotte sur l'itchi. » « Ma fille ne voulait toujours pas que je sache, ni que j'aille sur l'itchi pour savoir ce que c'était. Et un jour elle est venue pour m'annoncer qu'elle avait rassemblé la somme qu'on avait besoin. » « C'est-à-dire ? » « 10 000 euros. » « 10 000 euros. Comment tout ça est né ? C'est ce que j'ai expliqué, vous avez failli tout perdre. Racontez-nous un petit peu cette histoire. Il y a eu une erreur, c'est ça, qui date d'il y a quelques années désormais ? » « Oui, oui. » « Oui, oui. » « Oui, oui. » « Oui, oui. » « Il y a eu une erreur administrative qui n'était pas de mon fait. Et on a perdu toutes les aides PAC au niveau du bio sur 5 ans. Nous sommes de 20 000 euros à peu près. Et il a suivi aussi beaucoup de grippe aviaire qui ne nous a jamais permis de remonter la pantale. » « On aurait pu perdre toutes les terres. Donc, tout mon travail. » « Ah oui. Donc, il y avait une vraie inquiétude. Vous aviez une date limite, j'imagine, que quand votre fille a lancé cette cagnotte, c'était vraiment la dernière chance ? » « Oui, oui. La dernière chance, oui, parce qu'on avait de l'argent, mais pas assez pour pouvoir arriver aux 10 000. Et la date butoir était mi-mai, je ne sais plus exactement. » « Donc, vous avez réussi à faire ça ? » « Vous avez réussi à rassembler ces 10 000 euros. Qu'en est-il désormais ? Est-ce que vous avez pu tourner la page ou finalement, il y a encore une certaine incertitude ? » « Certaines incertitudes, non. Parce que ça permet de voir, avec l'ensemble qu'on a reçu, de passer cette annuité tranquillement. Et avec le reste, on va pouvoir en partie acheter des végétaux pour pouvoir finir la conversion de la ferme. » « Et tout le reste sera mis de côté pour pouvoir faire face aux prochaines annuités. » « Parce que là, vous avez comme une sorte d'épée de Damoclès au-dessus de votre tête, Christophe. C'est une très bonne nouvelle, bien évidemment, le fait que vous ayez pu récolter ces 10 000 euros. Mais ce n'est pas pour autant que l'avenir est certain pour vous. » « Non, ce n'est pas certain pour la simple et bonne raison. » « Comme je disais, avant, on était un élevage de volaille. Et on a transformé toute la ferme pour faire principalement maraîchage. Enfin, produits végétaux, parce qu'on avait maraîchage, des fruits, des petits fruits. Donc la mise en place de tout ça n'est pas finalisée. Le revenu qu'on compte obtenir ne sera pas immédiat, on va dire. » « Et pourquoi vous avez changé ? » « À cause des grippes aviaires. » « À cause des grippes aviaires. » « À cause des grippes aviaires. » « À cause des grippes aviaires. » « À cause des grippes aviaires. » « À cause des grippes aviaires. » « Je suis contre la vaccination des volailles. » « Vous êtes engagé pour une agriculture biologique et éthique, on peut dire ça comme ça. » « Oui, éthique, parce que je fais partie de la nation nature et progrès, qui est plus éthique que le label bio. » « Oui, éthique, parce...
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