Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Mardi 21 janvier, bienvenue dans le 10h midi.
- Bonjour Gilles Gansman. Bonjour Valérie.
- Et bonjour à nos deux invités, Andrea Rollins-Gaston, bonjour.
- Bonjour. Et Linda Bendali.
- Alors, Andrea, vous êtes réalisatrice et Linda également.
- Vous venez nous parler d'une soirée événement ce soir sur France 2 et d'un doc éprouvant mais nécessaire, soumission chimique pour que la honte change de camp.
- Ce sera accompagné d'un débat présenté par Carole Gessler.
- Que faire après le procès de Mazan ? Et puis également la rediffusion du documentaire Viole, défi de justice, réalisé par Marie Bonomès.
- Une grande soirée sur France Télévisions.
- C'est un document très fort puisqu'il est porté par la fille de Gisèle Pellicot, qui est la narratrice et qui en même temps raconte, raconte en fait l'histoire de ce procès, l'histoire de sa vie, de son père, de sa mère.
- Et puis vous avez aussi des témoins qui parlent de cette soumission chimique.
- Peut-être Linda ou Andrea, comment s'est fait le contact avec Caroline qui a dû être extrêmement sollicitée ? Alors, moi je suis productrice du documentaire, Linda est la réalisatrice de ce film.
- Caroline Darien, je l'ai contactée.
- Je l'ai contactée il y a deux ans, à l'époque où les viols de Mazan nous sidéraient.
- C'est-à-dire qu'on disait que c'était une affaire hors normes.
- Et en fait, moi j'ai assez vite vu que derrière ce qu'elle dénonçait, comme le dit Linda, derrière cet arbre, il y avait une forêt.
- Parce que nous à Capa, ça fait 20 ans qu'on réalise des documentaires contre les violences sexuelles.
- Oui, c'est vrai.
- Et en fait...
- Je me suis rendue compte que des dizaines de femmes, d'hommes, d'enfants m'avaient déjà dit avoir été droguées pour être violées.
- Et en fait, on a tiré le lien entre toutes ces affaires et on s'est rendu compte que c'était un mode opératoire à part entière qui était sous nos yeux depuis toujours, mais que personne finalement n'avait nommé.
- C'est vrai que Caroline Darien a été la première à utiliser ce terme soumission chimique.
- Ça nous a permis de mettre des nouvelles lunettes et on lui a proposé ce documentaire d'utilité publique.
- Bien sûr.
- Qui ne retrace pas simplement son affaire, mais qui était finalement le symptôme d'un fléau de société beaucoup plus vaste.
- Et d'un phénomène qui existe, ce que je disais à Gilles en arrivant.
- On a tous dit à nos enfants, pour ceux qui sont en âge d'avoir des enfants, fais attention à ce qu'on met dans ton verre.
- Donc il y avait ça, mais c'était pas, j'ai envie de dire, c'était pas verbalisé de la manière dont on le voit dans le documentaire avec cette réelle soumission.
- Linda, oui ? En fait, on a focalisé...
- On a focalisé sur le GHB dans les bars.
- Oui, c'est ça.
- Et ça, c'est un peu facile, c'est un peu confortable.
- C'est-à-dire qu'on s'est dit, c'est l'inconnu...
Transcription générée par IA