Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Bonjour Tuguel Denil.
- Bonjour Valérie, bonjour à tous.
- Merci d'être avec nous ce matin, vous êtes directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles et aujourd'hui en kiosque une nouvelle formule avec à la une comment Bruno Retailleau est devenu le patron de la droite avec un sondage exclusif et si c'était lui, on va parler dans un instant avec vous de cette nouvelle formule qui voit arriver des nouveaux chroniqueurs dont Louis Sarkozy à qui vous avez confié un billet, enfin une page.
- Exactement, un billet à la fin du journal.
- Alors je ne veux pas comparer ce qui n'est pas comparable mais c'était plus ou moins l'espace qui était dévolu à Denis Tillinac en son temps.
- Le regretté Denis, exactement, pas mal.
- Donc la pression est forte sur les épaules de Louis mais il a beaucoup de talent et beaucoup de culture.
- Pourquoi une nouvelle formule ? Écoutez, une nouvelle formule pour deux raisons.
- La première évidemment un peu évidente, esthétique, de remise au goût du jour sur la forme.
- Je pense qu'on avait quand même vraiment besoin.
- Maintenant c'est une formule qui est beaucoup plus élégante, beaucoup plus aérienne aussi sur la couvre comme à l'intérieur des pages.
- Puis après sur le fond, qui n'est pas le moindre des sujets pour moi, je pense qu'on avait besoin vraiment de réaffirmer qui on était.
- C'est-à-dire qu'on fait partie des médias, ça peut arriver à vous, ça peut arriver à ceux du groupe Bolloré, qui sont caricaturés simplement.
- Parce qu'on a un discours un tout petit peu alternatif que celui de la moraline ambiante ou du plus politiquement correct.
- Et moi j'en avais marre de la distorsion entre la qualité du contenu de Valeurs Actuelles que m'accordaient tous les lecteurs de bonne foi et les paresseux qui jugeaient Valeurs Actuelles sans l'ouvrir.
- Et donc c'est pour ça que j'ai choisi une nouvelle devise au journal, c'est la droite mérite le meilleur.
- Avant c'était la droite qui s'assume.
- Je pense qu'aujourd'hui il n'y a plus grand doute dans la société française de savoir qu'à Valeurs Actuelles on est de droite.
- Donc la droite cesse.
- Et l'extrême droite ? C'est ça justement, tout le liatus, c'est ça qui m'énerve.
- Moi j'ai vraiment l'impression d'être un journal de droite libérale conservatrice.
- Extrême droite ça voudrait dire un peu anti-parlementariste, ça voudrait dire que quelques personnes pourraient revendiquer de l'antisémitisme, du racisme.
- Je veux dire on est à des années-lumières de tout ça.
- Et même on a des positions sur le plan institutionnel, démocratique qui sont évidemment tout à fait raisonnables.
- En revanche on est un journal effectivement très engagé.
- Mais est-ce que de dire qu'il y a trop d'immigration en France, de dire que dans l'insécurité il y a une part d'ensauvagement et de dire que la société française se pose des questions existentielles pour son identité, c'est d'être d'extrême droite...
Transcription générée par IA