Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- On est ravis aujourd'hui d'avoir deux invités prestigieux et qu'on aime et qu'on adore.
- Mireille Dumas, bonjour. Vous êtes avec nous ce matin, avec Hugo Fray.
- Merci, le jeune homme. Le jeune homme de 95 ans, bientôt 96.
- Merci. Je ne suis pas pressé.
- Vous n'êtes pas pressé, mais ce document qu'on va pouvoir voir ce soir sur France 3 à 23h25, Hugo Fray, l'éternel jeune homme. J'étais en train juste avant de dire à Mireille et à vous, Hugo Fray, combien ce document m'avait ramené des années en arrière parce que vous avez jalonné toute notre vie.
- Et vous continuez, je vous ai montré la vidéo de mon petit-fils qui a 4 ans et dont la chanson préférée est ICO.
- C'est à dire ? C'est incroyable de traverser les époques comme ça.
- C'est la chanson la plus connue en France.
- Ah oui ? Oui, actuellement. Il y a eu une étude qui a été faite par un journaliste.
- Et Valérie illustre exactement ce que je dis quand on me demande mais pourquoi ? Je dis déjà parce qu'il est transgénérationnel.
- Absolument.
- La preuve. Même les enfants de 4 ans.
- Et France 3 a tout de suite dit oui parce que c'est un document, vous avez plongé dans vos archives.
- Voilà, d'un document qui avait déjà en partie été diffusé, mais je suis repartie dans les archives, dans les rushs.
- Et je suis allée retrouver Hugues.
- Comme vous aviez fait avec Brigitte Bardot.
- Exactement, avec...
- On fait très plaisir parce qu'elle est très gentille, j'aime beaucoup Brigitte.
- C'est vrai ? Vous aviez tourné avec elle.
- Non, c'était une fille qui... Finalement, à un moment donné, les gens se moquaient un peu d'elle, on ne la prenait pas au sérieux.
- En fait, quand on fait le bilan de sa vie, je trouve que c'est formidable d'avoir consacré sa vie à la sauvegarde des animaux malheureux.
- Oui.
- Je trouve que c'est un beau thème.
- Et puis, surtout, j'ai découvert que vous aviez tourné avec elle, ce que j'ignorais.
- C'est une histoire incroyable qu'on voit dans le film avec Oduzo, et vous avez claqué la porte parce que c'était un autre personnage.
- Oui, parce que je ne suis pas comédien, moi.
- Je peux en témoigner.
- Quand j'ai tourné chez lui, il y a quelques mois, puisque j'ai retourné tôt, on a tourné la journée et tout, et à un moment donné, Hugues disait « Non, mais c'est bon, là. Les prises, tu les as, c'est bien. » Alors je disais « Tu sais, il faut être un peu patient. » J'ai compris pourquoi il n'aurait jamais été comme ça.
- Vous êtes comédien.
- Vous avez quel âge dans votre tête quand vous vous regardez dans la glace ? Vous vous donnez combien et vous avez quel âge ? Moi, je me suis toujours trouvé moche parce que j'avais des frères formidables.
- Tellement plus intelligents, plus beaux physiquement, plus grands.
- Jean-Paul était un grand mathématicien qui n'est pas connu en France parce que c'est comme ça.
- Lui, il avait décidé d'aller faire ses études aux États-Unis.
- Il est devenu un des plus grands mathématiciens du XXe siècle.
- Oui.
- Mais il a disparu maintenant.
- Mais j'avais beaucoup d'admiration pour lui.
- Et le second, alors, c'était une star.
- Il était né physiquement pour faire une vedette internationale à cause de sa voix d'opéra exceptionnelle et son intelligence.
- Voilà, j'avais des frères formidables.
- Et ma petite sœur, qui avait 7 ans de moins que moi...
- Pascale Audré.
- Pascale Audré, voilà.
- Elle va faire une belle petite carrière.
- Je dis petite parce qu'elle nous a quittés beaucoup trop tôt.
- Donc, j'avais des frères et sœurs qui étaient formidables.
- Mais vous êtes magnifique à tous les âges.
- Parce que le doc de Mireille Dumas nous montre plusieurs étapes de votre vie.
- C'est grâce à elle que...
- Oui, c'est ça. C'est OK.
- Une petite partie d'actualité, petite parenthèse.
- Oui.
- Avec le supplément média, Valérie.
- Et oui, parce que hier, l'animateur de TPMP, Cyril Hanouna, a dit au revoir aux téléspectateurs.
- Alors, vraiment au revoir. Pas à dur.
- Parce qu'on...
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