Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous et bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Heureusement que vous vous appelez Gilles et pas Kevin parce que c'est...
- Le Kevin il est en retard.
- Après il va lui dire qu'il voudrait que le Kevin ait une bonne réputation.
- Un doc sur Paris 1ère, sauvons les Kevin.
- C'est un document qui sous couvert d'humour montre la véritable discrimination qu'il y a à l'égard de ceux qui portent ce prénom.
- C'est à la fois drôle et à la fois glaçant.
- C'est très très bien fait.
- On va en parler avec Kevin Fafournou qui est le réalisateur de ce document et il va nous raconter un petit peu le poids que représente ce prénom.
- Vous avez une image ? Si je vous dis Kevin, vous me dites quoi ? C'est compliqué pour moi.
- Pourquoi ? Parce que vous avez un petit copain qui s'appelle Kevin ? Allez-y, mais en direct, pendant que vous y êtes, il y a une petite copine qui s'appelle Kevin.
- C'est-à-dire qu'elle a un peu de...
- Vous avez un ami qui s'appelle Kevin ? J'ai un ami qui s'appelle Kevin, on va dire ça.
- Un ami de 5 ans.
- De 5 ans ? Ça a duré 5 ans.
- Ah, d'accord.
- C'est vous qui me dites que c'est difficile pour moi.
- Donc on comprend. Bref, bon, on ne va pas...
- Voilà, je voulais que je vous dise...
- Mais l'image du Kevin est compliquée.
- Nous avons Kevin qui arrive en retard.
- Tous les Kevins arrivent en retard.
- Les Kevins ont cette réputation d'être en retard.
- Bonjour.
- Bonjour, Kevin.
- Qu'est-ce que vous avez fait pour nous ? Vous avez raté un métro ? Non, le trafic très compliqué ce matin, là, sur le métro.
- L'île 9, waouh.
- J'étais en train de dire combien votre doc était fascinant.
- Merci beaucoup.
- Vraiment, à la fois sous couvert d'humour, je disais, c'est vraiment réalisé de façon très dynamique et assez humoristique.
- Mais en même temps, ça dit quelque chose de terrifiant sur une discrimination au prénom.
- Et effectivement, vous avez des Kevins qui témoignent.
- C'est vertigineux, ce qu'il raconte.
- Oui, complètement.
- On va en parler.
- Mais je suis d'accord.
- Je connais quelqu'un qui sort, il y a très longtemps, avec un Kevin.
- Je me suis dit, mais c'est quoi ce plouc ? C'est un peu l'image.
- Ah oui, ce n'est pas le même, rassurez nos auditeurs.
- Ce n'est pas le mien.
- Non, non, non, bien sûr que non.
- Donc, on va en reparler avec vous.
- C'est une enquête très fouillée, très intéressante qui, au-delà, encore une fois, du côté qui peut paraître humoristique, pose.
- De réels problèmes.
- Et vous, Valérie, vous avez toujours accepté.
- Il n'y a pas eu de soucis.
- La maison de Valérie.
- Non, non, non, non, non.
- Mais on va en parler avec vous des prénoms.
- Mais Kevin est particulièrement emblématique et stigmatisé.
- Il y a des Brian aussi, un petit peu.
- Il y a eu Régis avec les nuls.
- C'était dur, au moment de l'époque des nuls, de s'appeler Régis.
- Régis, c'est un con.
- Mais Kevin, il y a eu un pic de Kevin en 91.
- J'ai découvert ça.
- Et effectivement, on est...
- On est sur un sujet...
- Un sujet important.
- On va passer tout de suite au zapping.
- Gilles, vous avez regardé la télévision hier soir et vous nous dites ce qui s'est passé.
- La trêve que l'on tente et la trêve qui s'arrête.
- La trêve qui s'arrête, c'est en Israël, avec une attaque massive à Gaza après la rupture des négociations entre le Hamas et Israël et le fait qu'ils ont refusé de libérer des prisonniers.
- Point sur la...
- Les otages.
- Les otages, pardon.
- Les otages, qui sont aussi prisonniers, du coup.
- Point sur la situation dans le 20h de France 2.
- Dans les décombres de cet immeuble détruit cette nuit, ils cherchent encore des victimes avec des moyens de fortune.
- Et en trouvent.
- Les hôpitaux sont débordés, plus de 500 blessés et les morgues pleines, plus de 400 morts, selon le Hamas.
- La nuit dernière a été une des plus meurtrières à Gaza depuis le début de la guerre.
- Je dormais...
Transcription générée par IA