Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie.
- Bonjour Pascal Bataille.
- Bonjour à vous deux.
- J'ai l'habitude de vous retrouver normalement dans les débats.
- Et vous allez le retrouver dans les débats.
- Et vous allez rester dans les débats, mais aujourd'hui vous êtes dans l'émission Média, puisqu'on va parler Média évidemment avec vous, avec le retour de Y'a que la vérité qui compte sur W9 à la rentrée.
- Et puis pour ce livre, Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants.
- Je le prends un peu pour moi.
- Pour vous aussi, c'est ce que vous dites.
- Aux éditions Guy, Très Daniel, Paradoxe, et on va y revenir avec vous dans un instant.
- Paradoxe pour un animateur qui anime, qui parle et qui dit, il faudrait peut-être faire un petit peu moins de bruit.
- Oui, parce que c'est un sujet qui me préoccupe depuis longtemps.
- Et puis, disons que j'ai vécu une période, j'ai traversé une période récemment, qui m'a permis de prendre du temps pour écrire cet ouvrage dans une collection tout à fait intéressante.
- C'est Petit traité, un petit traité sur la lenteur que vous connaissez, vous en avez déjà parlé ici.
- Et pourquoi le silence ? Effectivement, parce que je dirais qu'il me concerne doublement en tant que personne physique, puisque moi j'en suis privé depuis des années par des acouphènes, comme malheureusement beaucoup de gens en connaissent.
- Je suis loin d'être le seul, hélas, et beaucoup de gens qui nous écoutent ont ce problème-là.
- On ne connaît plus le silence même.
- Ils sont insonorisés.
- Et donc, ça m'a toujours un peu posé problème.
- Et comme j'ai fait des longues études de philo, j'ai toujours aimé travailler ce domaine, lire beaucoup de philo depuis des années et des années, j'avais envie de réfléchir sur le silence parce que je pense aussi que dans la société et dans nos modes de vie aujourd'hui, on en est totalement privé, frustré même.
- Et qu'on n'a plus l'habitude du tout.
- On n'a plus l'habitude, il nous angoisse.
- Voilà, c'est angoissant.
- Avant, le silence, c'était la méditation.
- Ce que vous dites dans le livre, c'est la méditation, la réflexion.
- Aujourd'hui, on est dans cette injonction d'immédiateté, de bruit permanent.
- Alors, c'est le bruit, le tumulte des voitures, des klaxons et de toutes les stimulations sonores qu'on a dans la vie.
- Mais c'est aussi, évidemment, le bruit de l'information permanente.
- Et vous êtes bien placée, évidemment, en tant que média radio pour qu'on en parle ici.
- Et en fait, ça finit par nous empêcher de réfléchir.
- Et de prendre du recul.
- Le son, ce n'est pas mauvais en soi.
- L'information est très vertueuse en elle-même.
- Mais c'est le problème de la façon dont on l'utilise.
- De même que le silence, il faut savoir le rompre aussi.
- Mais il faut savoir l'utiliser.
- Mais vous avez pensé une fois à être en retraite ou à aller dans un endroit, comme il en existe, dans un monastère, passer 10-15 jours ? C'est très intéressant ce que vous dites d'abord.
- Parce que vous êtes en train de montrer que pour avoir le silence, il faut aller dans des endroits maintenant et parfois payants.
- Alors, les monastères, non, heureusement.
- Mais bon, parce que ça devient un luxe.
- Et deuxièmement, oui, j'y ai pensé plusieurs fois.
- Et je pense que je vais le faire bientôt.
- En lisant votre livre, je me suis dit, c'est la prochaine démarche.
- Oui, oui, c'est la prochaine démarche.
- Même si je ne suis pas tombé dans l'ésotérisme ou dans le...
- Je ne suis pas devenu le Dalai Lama, mais...
- Non, mais en tout cas, c'est intéressant parce qu'il y a beaucoup de pistes de réflexion dans chacun des chapitres.
- Vous parlez également de la télé.
- On va y revenir dans un instant.
- Vous parlez de...
- D'une séquence.
- Il n'y a que la vérité qui compte.
- On va y revenir, mais là, c'est le zapping de Gilles.
- Sud Radio Média.
- L'instant zapping.
- Alors, je ne sais pas, Valérie, si vous le savez, mais le pape est mort.
- Ah.
- Ah, je vous l'informe.
- Moi, j'ai passé un week-end de Pâques, je n'ai...
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