Retranscription des premières minutes :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert.
- Et bonjour à toutes et à tous, gilet souffrant aujourd'hui, on lui souhaite un bon rétablissement.
- Et c'est John, notre réalisateur, qui est là ce matin et qui est un fan de télé, qui va m'épauler pour cette émission Média, vous allez faire le zapping dans un instant.
- Et notre invité, Anthony Collette, bonjour.
- Bonjour à tous.
- On est ravis de vous recevoir.
- Et alors, John est fan, donc je lui dis, tu peux rester.
- C'est vrai qu'avec Gilles, souvent, quand on prépare l'émission, on parle souvent des émissions télé et ça fait partie des petits coups de cœur qu'on a, l'émission Les Traites.
- Absolument, c'est vrai que c'est addictif.
- Qu'on regarde depuis la saison 1.
- Alors moi, j'avais eu un gros coup de cœur pour la saison 3 l'année dernière avec Laurent Rucki, qui était exceptionnel.
- Et cette saison, il y a aussi beaucoup de choses qui se passent.
- On aura l'occasion évidemment d'en parler.
- On va en parler tous les jeudis, 21h10.
- C'est ça.
- Et samedi 10 mai, la finale des Traîtres.
- Samedi 10 mai.
- Je ne savais même pas que c'était samedi 10 mai.
- Ça a été tourné il y a combien de temps ? On a tourné ça en décembre.
- En décembre, oui.
- En décembre 2004.
- Et vous, vous vous êtes exprimé à de nombreuses reprises.
- Et on va en reparler avec vous sur la difficulté du tournage de cette émission.
- Vous n'avez pas eu de retour d'M6 qui vous a dit, mets un peu la pédale douce ? Parce que vous y êtes allé assez fort en disant que c'était quand même très éprouvant, très dur, que vous avez dû voir un psychologue, etc.
- Non, je pense que la manière dont je l'ai dit, je pense, ce n'était pas dénigrant en vérité sur l'émission.
- Parce que justement, on montre que ce programme, il est intense.
- Et très rigoureux.
- La cellule psychologique, c'est bien.
- C'est bien d'en parler au contraire.
- De se dire qu'on peut, parce qu'on ne se rend pas compte quand on regarde à la télévision.
- Mais quand on y est, moi je deviens un petit peu parano.
- Mais c'est propre à moi après.
- Mais je pense que c'est important justement de le dire qu'on peut discuter.
- On va, on va.
- C'est ce que je disais juste avant en rentaine.
- C'est que quand on regarde en tant que téléspectateur, on ne se rend pas compte à quel point c'est compliqué.
- Et puis on se dit, c'est facile, on voit tout.
- On voit tous les petits indices qui sont à droite, à gauche.
- Mais je pense qu'effectivement, dans le jeu, ça sent très différent.
- Est-ce que vous racontez que ça commence le tournage à 6h du matin ? Que vous vous couchez à minuit ? Que vous êtes isolé dans votre chambre sans portable pour ne pas avoir moyen de communiquer ? On nous donne le portable le soir très tard.
- Mais moi de toute façon, encore une fois, c'était personnel, j'avais zéro réseau.
- On était vraiment dans le château, un truc annexe.
- J'avais zéro réseau, pas de télé.
- La fenêtre condamnée pour ne pas voir les traîtres.
- Si jamais ils sortaient, c'était comme ça.
- Et t'attends.
- Et vous attendez, il n'y a rien.
- Du coup, tu penses, on t'en réfléchit.
- On va en reparler.
- Vous aviez publié un livre, Danse avec tes rêves.
- Puisqu'évidemment, on vous a découvert dans l'émission Danse avec les stars.
- On en reparlera aussi avec vous.
- Mais tout de suite, c'est le zapping.
- Donc John a regardé la télé pour nous.
- On va commencer par de l'actualité.
- Valérie, vous en parlerez forcément tout à l'heure dans vos débats.
- Le drame qui s'est passé hier du côté de Nantes.
- C'est un lycéen de 15 ans.
- Qui a attaqué au couteau plusieurs élèves de son lycée.
- Tuant une jeune fille de 15 ans.
- Et blessant trois autres adolescents avant d'être internés.
- Donc en psychiatrie.
- Le ministre de l'Intérieur s'est rendu sur place.
- Bruno Rotailleau.
- Pour témoigner de cette violence.
- Je pense que ce n'est pas un fait divers ce drame.
- Cette tragédie.
- C'est un fait de société.
- Nous sommes dans une société.
-...
Transcription générée par IA