Avec Philippe Geluck, dessinateur. Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"L'audience énormissime."
Valérie Expert : Bonjour à toutes et à tous, très bonne semaine à l'écoute de Sud Radio, nous sommes le lundi 16 octobre. Bonjour Gilles. (Bonjour Valérie.) Vous avez l'air tout…
Gilles Ganzmann : Bah oui, même dans toute la station, on est à la radio du rugby.
Valérie Expert : Oui, oui, oui, donc vous êtes triste, vous y avez cru.
Gilles Ganzmann : Bah oui, j'y ai cru.
Valérie Expert : Bah oui, vous avez regardé le match.
Gilles Ganzmann : Alors 16 millions 413, c'est la plus grande audience.
Valérie Expert : Meilleure audience de l'année pour TF1. (Exactement.) Et avec une pointe à 18 millions à 23 heures, au moment du coup final.
Gilles Ganzmann : Combien, pardon, a marché Mme Médiamétrie ?
Valérie Expert : Je ne sais pas, 56, non c'est ça ? (62.) 62, voilà. Mais en tout cas, un vrai, vrai carton et effectivement, le triste…
Gilles Ganzmann : Le match était beau, hein ? (Oui.) Bah le match était beau, vous ne pouvez pas dire autre chose.
Valérie Expert : Mais ce matin, ce qui est fascinant, c'est que déjà on remet en cause Fabien Galtier. Enfin c'est…
Gilles Ganzmann : Ah bah je disais ça, c'est normal.
"Le chat vous le ressemblez un petit peu d'ailleurs ?"
Valérie Expert : Voilà, 66 millions de sélectionneurs et d'entraîneurs, voilà. C'est très français, hein. On va recevoir dans un instant Philippe Gelluck pour fêter les 40 ans du chat. Le chat vous le ressemblez un petit peu d'ailleurs ?
Gilles Ganzmann : Je suis content parce qu'il est gros, il a des petites oreilles. Ça fait plaisir.
Valérie Expert : Le chat a un incroyable succès, incroyable succès de cette bande dessinée de Gelluck qui sera avec nous pour en parler. Vous vous souvenez de ces sculptures monumentales ?
Gilles Ganzmann : Ah bah oui, j'y étais là, pour le coup je me sentais mince. Vous voyez ?
Valérie Expert : Et puis ce musée qui va ouvrir, bref, il sera avec nous et on va évidemment sourire avec le chat. On passe au zapping.
"Alors, est-ce qu'il y a eu des fautes d'arbitrage, mon cher Antoine ?"
Gilles Ganzmann : Eh oui Valérie, on en parlait. C'est presque passé à un point. La France a perdu sa coupe du monde. Et pendant longtemps, vous avez raison, on va refaire le match. On aurait dû faire ci, on aurait dû faire ça. Puis évidemment l'arbitrage qui est remis en cause par pas mal d'observateurs, y compris notre capitaine Antoine Dupont. Alors, est-ce qu'il y a eu des fautes d'arbitrage, mon cher Antoine ? "Et vous, vous en avez pensé quoi ? Oh bah un regard extérieur, je sais pas. Il y a quand même des actions qui sont… Après c'est dur d'avoir ce discours-là parce qu'il y a beaucoup de déceptions, de frustrations. Mais il est notable, je pense, de revoir des images qui vont nous donner encore plus de frustrations. Je pense qu'il y a des choses claires et évidentes qui sont faciles à siffler, qui n'ont pas été. Je sais pas si le match se perd à ce moment-là. Mais dans les moments cruciaux, on aurait pu avoir cette pénalité. Quand il y a une avancée de 60 mètres et qu'on ralentit en ruck, c'est quand même des choses faciles à siffler. Mais encore une fois, j'ai pas envie de faire l'aigri qui râle sur l'arbitrage parce qu'il a perdu le match. Mais je suis pas sûr que l'arbitrage ait été au niveau de l'enjeu aujourd'hui."
"Un jour, faudra qu'on fasse un débat sur l'image."
Valérie Expert : C'est un peu ça quand même.
Gilles Ganzmann : C'est un peu ça quand même. Un témoignage fort ce matin sur BFM TV, celui de Christian Berroyer. Alors Christian Berroyer, Valérie, c'est l'agent d'entretien au lycée Gambetta d'Arras, celui-là même dont on a vu sur les vidéos repousser la saillant avec une chaise. Il a témoigné ce matin. "J'ai vu la saillant qui était encore avec le prof. De là, j'ai pris une chaise sans réfléchir. Je suis sorti et j'étais au contact de la saillant. Un peu pour le contenir. Christian n'est pas seul. Il est immédiatement suivi par son supérieur. Regardez, hop, la scène de coups de couteau. C'est mon chef, il était pas là, j'y passais. Parce que quand il s'est jeté sur mon chef, il l'a massacré. Il a mis des coups de couteau. Il a pas cherché à comprendre. Honnêtement, il m'a sauvé la vie."
C'est incroyable d'ailleurs de voir les images presque en temps réel. Je sais pas si ça vous surprend que les images ne soient pas stoppées avant ou les vidéos. Un jour, faudra qu'on fasse un débat sur l'image. Est-ce qu'on peut diffuser une chaîne info ou pas ? Ça me dit soit dans quelle époque Léa Salamé recevait Philippe Lelouch. Je sais pas si vous l'avez vu. Tout comme Arthur, il s'étonne du silence autour du massacre des Kibboutz en Israël. "Évidemment, j'ai une peine humanitaire. Mais quel que soit le discours que vous pouvez tenir, quand on aborde ce genre de débat, je sais ce qui sera retenu, c'est de dire le sioniste Philippe Lelouch a encore défendu machin, etc. Je le sais, déjà, je suis venu dans la gueule du loup avec plaisir, parce que je veux parler de ça, mais je veux dire réveillez-vous. Mais je parle aussi aux musulmans de France. J'ai envie que les musulmans… Moi, j'ai fait partie de cette génération. Touche pas à mon pote. Je l'ai porté. Et j'étais très fier de le porter. Ils sont où mes potes ? Hé ! Ils sont où ? Pourquoi vous n'êtes pas avec nous en ce moment ? Parce que je sais que le ramasse vous nuit comme il nous nuit. Donc où vous êtes ? Et c'est un appel aux Français. On a besoin de temps en temps, on n'a rien contre une caresse de ses compatriotes, de temps en temps. Et cette caresse-là, on l'attend." (…)