Par Christine Bouillot
avec Alexandre Arcady, Ashley Bensimon, Romain Robert
Alexandre Arcady nous offre un récit d’une rare émotion et justesse sur les terres de l’Algérie française, terres de sa jeunesse / Ce soir - 21H10 – M6 – La France à un incroyable talent – saison 18
Alexandre Arcady nous offre un récit d’une rare émotion et justesse sur les terres de l’Algérie française, terres de sa jeunesse / Ce soir - 21H10 – M6 – La France à un incroyable talent – saison 18
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Sud Radio c'est ma radio, c'est le Sud, c'est normal."
Christine Bouillot : Merci d'être avec nous encore ce matin sur Sud Radio, on est le mardi 24 octobre avec notre invité qu'on est ravi de recevoir une nouvelle fois j'ai envie de dire sur Sud Radio Alexandre Arcady, bonjour.
Alexandre Arcady : Oui bonjour, Sud Radio c'est ma radio, c'est le Sud, c'est normal.
Christine Bouillot : Vous avez vu nos nouveaux studios, ils sont bien ?
Alexandre Arcady : Ils sont très bien, franchement, bravo, comme on dit en Algérie Mabrouk.
"Comment c'est perçu, comment c'est reçu ces souvenirs d'Algérie ?"
Christine Bouillot : Vous êtes avec nous ce matin parce qu'on va parler de votre nouveau film, 16ème long métrage qui sortira sur les écrans le 15 novembre prochain, "Le Petit Blond de la Casbah", c'est une plongée vraiment émouvante voire bouleversante dans votre Algérie des années 60, les souvenirs de ce petit garçon Antoine, ce petit blond au milieu de tous ses enfants avec des couleurs de cheveux bruns, galeries de personnages haut en couleurs, un casting incroyable, on y reviendra tout à l'heure. Vous êtes actuellement le Tour de France avec votre film, vous serez, je le signale, dans deux jours à Perpignan pour le présenter jeudi soir au cinéma Le Castiller. Comment c'est perçu, comment c'est reçu ces souvenirs d'Algérie ?
Alexandre Arcady : Écoutez, je fais vraiment un Tour de France en ce moment et je vois la réaction du public, quel bonheur pour un metteur en scène, parce que quand on fait un film, on est un petit peu en dehors du monde, même si on a une équipe technique autour de soi et puis des acteurs magnifiques, mais on n'a envie que d'une seule chose, c'est de donner au spectateur ce rêve qu'on a eu pendant des années et qu'on livre comme ça, donc la rencontre avec le public c'est une rencontre toujours magique, et alors cette fois-ci c'est quand même très étonnant, alors c'est vrai que les metteurs en scène disent toujours c'est formidable, c'est magnifiquement reçu, ça c'est normal, mais en l'occurrence pour celui-là, pour le petit blanc de la casse bas, je dois dire que je suis bluffé, je m'attendais pas à une telle adhésion émotionnelle, il y a une spectatrice qui m'a dit une phrase qui m'a percuté, on pourrait la mettre en slogan sur l'affiche, elle m'a dit, j'ai vu votre film, j'ai ri, j'ai pleuré, je me suis régalé, effectivement c'était quelqu'un du sud avec l'accent, mais quel bonheur d'entendre une phrase comme celle-là quand on voit ce film, qui est un film à la fois d'émotions, qui est une comédie hilarante comme vous l'avez dit, et puis évidemment le drame, le drame de la rupture, le drame du retour, enfin ce que nous connaissons déjà.
"Question, vous regardez la télévision souvent, vous êtes un fan ?"
Christine Bouillot : Oui, avec cette ville magnifique, Alger, elle n'a pas été tournée tout le temps en Alger, mais les couleurs, vraiment c'est une plongée qu'il faut pas rater pour comprendre la nostalgie, l'émotion, on y reviendra aussi autour de tout ça, de tout ce qui peut se cacher derrière les histoires des personnages de votre film. Question, vous regardez la télévision souvent, vous êtes un fan ?
Alexandre Arcady : En ce moment oui, plutôt, parce que les informations, effectivement, on est préoccupé par ce qui se passe, plus que préoccupé, déchiré, et c'est pour ça que, vous savez, dans un premier temps, j'étais un petit peu en retrait, je me suis dit, oh là là, les événements, c'est terrible, le poids de la tragédie du monde pèse sur les épaules, et puis quand je vois les spectateurs dans les salles qui sortent du petit écran, si je puis dire, pour se plonger dans une histoire d'il y a quelques années, et que je vois leur bonheur, je me suis dit, qu'est-ce que c'est bon le cinéma quand même quand on nous fait sortir de ce quotidien qui est difficile, puisque "ce petit blond de la Casbah", c'est au fond une bouffée de bonheur, de plaisir, ces grandes tablées, cette famille, ces enfants, ces personnages en couleur, moi ça me ravit de donner autant de plaisir aux spectateurs.
"La situation au Proche-Orient qui s'est invitée à l'Assemblée nationale dans une ambiance électrique."
Christine Bouillot : Surtout en ce moment, alors on va faire le zapping tout de suite, et c'est avec Clément Bargain vous bougez pas. Bonjour Clément.
Clément Bargain : Bonjour Christine. Bonjour à tous.
Christine Bouillot : Alors on commence le zapping aujourd'hui avec bien sûr les actualités du jour.
Clément Bargain : La situation au Proche-Orient qui s'est invitée à l'Assemblée nationale dans une ambiance électrique. Depuis le 7 octobre et l'attaque du Hamas contre Israël, la classe politique française se déchire. Un débat sur la situation s'est tenu hier après-midi à l'Assemblée nationale, où chaque groupe a défendu sa position. Première intervention à la tribune, celle d'Elisabeth Borne qui a rappelé la position de la France, résumée de nos confrères de quotidien. "Israël ne doit pas tomber dans le piège du Hamas. Les deux millions d'habitants de Gaza sont dans une situation d'une extrême gravité. Puis les différents chefs de groupe se sentent exprimés, mais la prise de parole la plus attendue, c'était celle de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI. Cessez le feu. Voilà l'appel que vous vous refusez toujours à lancer. Madame la Première Ministre, vous avez choisi d'abandonner la position historique de la France qui a fait sa grandeur. La France est entre vos mains devenu un Etat aligné. Aligné sur les Etats-Unis et sur le gouvernement israélien va-t-en-guerre d'extrême droite." (...)