Enquête sur la prostitution des mineurs dans le journal la croix
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Ce fléau de la prostitution..."
Christine Bouillot : On est ravi de vous retrouver Sud Radio Média 1 de ce mercredi 25 octobre, bonjour Gilles ! (Bonjour !) Ravie de vous retrouver, mais oui ! Allez, Sud Radio Média consacrait un sujet ce matin, ce fléau de la prostitution, avec deux documents qui seront à la une de notre Sud Radio Média. Il y aura un documentaire ce soir sur France 2 dans la case infrarouge, et cette enquête également à lire dans l'hebdomadaire La Croix. On va présenter nos deux invités, Mathilde Gautry, bonjour ! (Bonjour !) Vous êtes réalisatrice, je le disais ce soir, on verra donc un dans infrarouge, en France 2, votre enquête sur en guerre contre le terrorisme, au nom des femmes. Vous avez suivi les policiers, je dirais même les policières de l'office central de répression de la traite des êtres humains, avec cet acronyme, l'OCRÊTE, 25 millions de victimes dans le monde et 3 milliards 200 millions d'euros de chiffre d'affaires en France. Voilà quelques chiffres de la prostitution, mais vous, vous avez choisi de suivre ce travail d'enquête. Et vous Rémi Barbet, bonjour ! (Bonjour !) Vous avez, vous, depuis votre quotidien, enfin tous les cas avec votre passé d'éducateur spécialisé, voulu comprendre aussi le fléau qui angoisse beaucoup de parents, le fléau de la prostitution des mineurs en France, toujours cette prostitution 2.0, parce que ça, ça a tout changé.
Remy Barbet : C'est ça, exactement. C'est l'hebdomadaire l'incroyable, du coup.
Gilles Ganzmann : D'accord, et d'ailleurs c'est ce qu'on voit dans le documentaire, c'est-à-dire que la prostitution se fait à l'hôtel ou dans les appartements, et c'est le vrai changement que la prostitution qu'on connaissait sur les trottoirs est quelque chose qui n'existe plus. Et ce qu'il faut dire, et on pourra le dire en deuxième partie, c'est que surtout ces femmes sont à visage découvert, et c'est ça vraiment le tour de force de Mathilde Gautry, c'est d'avoir réussi à voir ces femmes à visage découvert et de les suivre. Et l'autre chose qu'on peut préciser à nos auditeurs, c'est que Mathilde est JRI, c'est-à-dire que c'est elle qui tient la caméra. Donc tout le travail de sons, d'images, c'est fait.
"Pourquoi ce travail d'enquête autour de la prostitution ?"
Christine Bouillot : On va la laisser, on va expliquer tout ça. Mathilde, pourquoi dans, juste une précision, ce travail d'enquête autour de la prostitution, c'est un sujet qui n'est pas facile de premier abord, qu'est-ce qu'il vous a en tant que journaliste et JRI, ou là, allez chercher des images, l'est encore plus, qu'est-ce qui vous a intéressé ?
Mathilde Gautry : Alors ce qui m'a intéressé, c'est le travail de ces enquêteurs, et donc plus particulièrement de ces enquêtrices, puisqu'elles représentaient chacune d'entre elles finalement un stade différent de leur carrière, Aurora qui, elle, venait d'arriver à l'office, Delphine qui avait un passé notamment à l'antiterrorisme, donc qui avait des connaissances très profondes dans le milieu policier, et Elvire, cette grande chef, et finalement, chacune d'entre elles, à leur mesure, travaillent de longues années sur le démantèlement de ces réseaux, et ces réseaux, finalement, internationaux. C'est ça qui m'a intéressé, c'est l'angle que j'ai choisi, c'est finalement de dire, aujourd'hui, on n'interpelle pas seulement en France, mais on fait tomber les réseaux jusque dans les pays d'origine des cibles, en fait.
Christine Bouillot : Parce que ce que l'on comprend aujourd'hui, on l'a bien vu arriver avec l'Internet, en tous les cas, la prostitution 2.0, moi je l'appelle, mais ça va bien au-delà, c'est qu'aujourd'hui, ce sont des réseaux internationaux, la prostitution a changé complètement de visage, la loi a changé aussi, on y reviendra avec vous, tous les deux, longuement, donc ce documentaire ce soir sur France 2, et cette enquête à lire dans la croix avec nos deux invités. On fait un petit zap ? Allez, on y va !
"Une libération qui a donné lieu à une communication, et cette communication, elle semblait favorable au Hamas."
Gilles Ganzmann : Hier, Valérie, hier, Christine. Voilà, c'est fait ça, une fois. Eh ben, qu'est-ce que vous voulez vous ? Vous ferez des lignes. Eh ben oui, mais c'est tant, qu'est-ce que vous voulez vous ? Non, non, non, c'est tout sur moi. Hier, le Hamas a libéré de nouvelles notages israéliennes, dont une âgée de 85 ans, l'autre de 79 ans, une libération qui a donné lieu à une communication, et cette communication, elle semblait favorable au Hamas. C'était donc quotidien hier. "Ce sont donc deux femmes israéliennes de 85 et 79 ans. Vous les voyez sur ces images de la télévision égyptienne. Leurs époux, eux, sont toujours détenus. L'arrivée de leur hélicoptère militaire à l'hôpital de Tel Aviv a été suivie en direct à la télévision israélienne. On est loin, mais on parvient à voir ces belles images de ces femmes kidnappées qui sont rentrées en sécurité. Après deux semaines sans médicaments, elles doivent être examinées. Ce sont des images émouvantes. Et ce matin, l'une des deux otages prenait la parole lors d'une conférence de presse. Elle dit avoir été battu lors de son enlèvement, puis bien traité en détention. Ils nous ont bien traité. Ils ont soigné tous les détails. Ils ont été très aimables, il faut le dire. Ils nous gardaient propres, nous nourrissaient. Nous avions la même nourriture qu'eux. Ils étaient très sympathiques." (...)