Avec Henri Leconte, ancien tennisman. Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Oh encore un livre sur Henri Lecomte."
Valérie Expert : Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour une nouvelle semaine lundi 30 octobre, bonjour Gilles.
Gilles Ganzmann : Bonjour Valérie, vous êtes super bronzée.
Valérie Expert : Je suis juste enrhumée.
Gilles Ganzmann : Ah bah c'est ça, prendre des vacances.
Valérie Expert : Et on est ravis de démarrer cette semaine avec Henri Lecomte, bonjour.
Henri Leconte : Bonjour.
Valérie Expert : Merci d'être avec nous, on va parler avec vous de ce livre "Balles neuves" qui paraît chez Marabout avec une préface de Jean-Paul Lotte, c'est un livre très personnel, c'est une autobiographie, vous aviez ce que vous dites au début du livre, vous dites « oh encore un livre sur Henri Lecomte », vous en aviez déjà publié deux je crois.
Henri Leconte : Oui, mais totalement différent, qui n'avait rien à voir, c'était plutôt sur la carrière ce que j'ai pu avoir, puis certaines rancœurs qui parfois ont dit des choses. Mais je voulais vraiment un livre qui reflète un peu vraiment ma personnalité, ce que j'ai pu ressentir dans ma vie, les bons moments, les mauvais moments, avec aussi de la résilience, avec aussi de l'analyse, et puis d'être aussi honnête avec soi-même, c'est important, ça fait
du bien.
"C'est un bien grand mot, une légende, non..."
Gilles Ganzmann : Oui, en lisant le livre, je me suis demandé si vous vous considériez comme une légende ?
Henri Leconte : C'est un bien grand mot, une légende, non, écoutez, une légende c'est un Roger Federer, c'est Raphaël Nadal, ils ont marqué leur génération Novak Djokovic.
Valérie Expert : Mais vous aussi, vous faites partie de cette génération qui a fait rêver avec des grands noms, il y avait plus de grands noms à l'époque, en tout cas il y avait un tennis différent, quand on parle de Guillermo Vilas, Borg qui était votre idole, Vilas avec qui vous êtes entraîné beaucoup, ce que vous racontez dans le livre.
Henri Leconte : Oui, mais c'était aussi une génération avec différentes personnalités, il y avait 15-20 joueurs qui étaient différents, tout était un petit peu différent, c'est vrai qu'on mettait plus sur, parce qu'il y avait moins de sport, on était moins sur les réseaux sociaux, aujourd'hui on peut voir tout ce que l'on veut, c'était le tennis, c'était le football, c'était la Formule 1, c'était un peu le rugby, le basket arrivait, mais nous on était vraiment, les années 80 c'était ça. Alors il est vrai qu'aujourd'hui oui, légende, on peut dire oui parce qu'on a marqué l'histoire, qu'on a gagné la Coupe des Vices après 59 ans avec Yannick, avec Guy, tous les trois, même si auparavant on a eu Fabrice Santoro, les autres qui nous ont qualifié, c'est toute une équipe, c'est tout un staff, et je pense que sans se lancer de fleurs, on est passé dans la France qui gagne, parce qu'on est perdus en finale, donc ça me fait plaisir si on me dit ça oui.
"On dirait que vous ne changez pas d'ailleurs, non ?"
Valérie Expert : C'est en tout cas le livre de la maturité, j'ai envie de dire même si 60 ans c'est pas très vieux, et vous ne les faites pas, on dirait que vous ne changez pas d'ailleurs, non ?
Gilles Ganzmann : Je suis d'accord, je suis d'accord. (J'essaie de ne pas changer.) Je ne l'ai pas vu en short.
Henri Leconte : Ah non, alors j'ai perdu tous les muscles, le médecin c'est des petites baguettes de tambour, mais sinon oui, c'est un peu...
Valérie Expert : Qu'est-ce qui s'est passé à l'arrêt justement du sport, vous en parlez du point de vue psychologique, parce que vous dites un sportif finalement n'est jamais vraiment préparé à l'arrêt, mais physiquement vous avez grossi, vous avez fait de la pub d'ailleurs.
Henri Leconte : Non mais ça c'est après ça.
Valérie Expert : Mais dès qu'on arrête, qu'est-ce qui se passe ?
Henri Leconte : Dès qu'on arrête, déjà on maigre. Parce qu'on perd des muscles, le muscle est plus...
Valérie Expert : Et vous n'avez pas voulu entretenir ?
"Et puis la raquette est bourrée d'électronique aussi ?"
Henri Leconte : J'ai voulu, mais après j'avais tellement travaillé, j'ai eu tellement mal, j'ai tellement souffert pour revenir au plus haut niveau, qu'à un moment vous savez votre cerveau il lâche, et puis il dit j'ai envie de me faire plaisir. Alors on passe de l'autre côté un petit peu de la barrière, et puis on se dit, et après on part dans une autre direction, et après il faut se ressaisir. Mais ça arrive à tout sportif de niveau parce qu'on est tellement sollicité, on fait tellement attention, pas comme aujourd'hui encore, parce qu'aujourd'hui ils se préparent comme des formules 1. C'est pesé, ils sont vraiment préparés pour ça.
Gilles Ganzmann : Et puis la raquette est bourrée d'électronique aussi ?
Henri Leconte : Non, un peu moins, pas trop, mais elles sont allégées, le matériel a évolué, la préparation a évolué, ils sont beaucoup plus rapides, le tennis a évolué comme nous, on l'a fait évoluer aussi.
"Les emmerdes, on les cherche ou on le fait exprès ?"
Valérie Expert : On va passer au zapping la télé, à compter pour vous aussi, vous dites que ça a été important justement quand vous êtes arrêtés et qu'on vous a demandé d'être consultant pour France Télévisions, vous avez eu votre propre émission également, donc c'est une émission média, on va en parler et on passe au zapping.
Gilles Ganzmann : Henri, Valérie, hier une nouvelle fois on a eu la preuve que les supporters de football ne sont pas ceux du rugby, si tout s'est bien passé pour la finale de la Coupe du Monde qui avait eu lieu samedi. Hier, trois bus transportant le staff de l'équipe lyonnaise et puis les supporters ont été caillassés. Rolland Courbis, ancien entraîneur de l'OM, a réagi sur BFM ce matin. "Des quarts de joueurs de l'OL et de supporters ont été attaqués par des marseillais. Attaqués, même caillassés. Votre réaction, Rolland Courbis, bonsoir. Bonsoir déjà. J'étais surpris il y a quatre ou cinq jours d'apprendre qu'il y avait eu l'autorisation pour 600 supporters lyonnais de descendre à l'Olympique de Marseille. Les emmerdes, on les cherche ou on le fait exprès ?" (...)