Avec Vincent Niclo, chanteur et dans le supplément média, Mathilde Damoisel, réalisatrice.
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Ça vous plaît d'accompagner les gens pendant cette période un peu, c'est une bulle ?"
Christine Bouillot : On est ravi de vous retrouver pour la partie médias sur Sud Radio, bonjour Gilles.
Gilles Ganzmann : Eh bonjour Christine !
Christine Bouillot : Ca va bien en cette journée de mardi ? On va faire un petit coucou à notre invité, Vincent Niclo, bonjour Vincent, merci beaucoup d'être là, chanteur, vous allez nous accompagner, nous autres téléspectateurs, pour ces fêtes de fin d'année, la soirée de Noël, la soirée du Nouvel, le costume...Ça vous plaît d'accompagner les gens pendant cette période un peu, c'est une bulle ?
Vincent Niclo : C'est ça, c'est un peu une bulle, on en a besoin en ce moment, une bulle dans laquelle on peut rentrer et se laisser bercer par toutes ces lumières, ces chants, et puis ce semblant de joie de vivre quand même, dans une période qui est un peu triste.
Gilles Ganzmann : C'est pas un peu bizarre d'être en studio télé avec du champagne en plein de mois, fin d'octobre et novembre, et souhaiter un bon Noël ou une bonne année ?
Vincent Niclo : Il y a encore plus bizarre, je me souviens très très bien quand j'ai enregistré, on en parlera tout à l'heure, cet album de Noël, c'était au Canada, et on a toujours nous 6 mois de décalage, donc j'étais en plein mois de juillet à Montréal au bord d'une piscine, et je me rendais pas compte, j'avais un casque, et j'étais en train de chanter le chanson de Noël, et il y a plus les gens qui me regardaient à côté, c'était des dingues quoi, j'étais en décalage.
"Donc il n'y a pas de problème pour les artistes d'être en direct sur une émission de télé ?"
Gilles Ganzmann : C'est ce qu'on entend, mais quand on fait des émissions de télé en décalage, c'est pas bizarre ?
Vincent Niclo : Non, parce que, vous voyez, par exemple, tout simplement, hier j'ai déjà fêté la nouvelle année, donc j'ai déjà fait les 12 coups de minuit, donc on est habitué dans nos métiers à faire, d'être toujours en décalé quoi, donc non.
Gilles Ganzmann : Et en direct, ça changera rien ? Vous êtes en direct ? Vous l'accepteriez, vous ?
Vincent Niclo : De quoi ?
Gilles Ganzmann : De travailler le 31 ?
Vincent Niclo : Je l'ai déjà fait plein de fois.
Gilles Ganzmann : Donc il n'y a pas de problème pour les artistes d'être en direct sur une émission de télé ?
Vincent Niclo : Il n'y a pas de problème, mais je pense que c'est plutôt pour les productions.
Christine Bouillot : Oui, c'est plutôt pour ça.
Gilles Ganzmann : Ah oui, c'est cher.
"BFM a ressorti sa série sur la libération des otages qui est devenue un triste rendez-vous ou un joyeux rendez-vous, suivant de quel côté on se trouve."
Christine Bouillot : Bon, on va parler de tout ça avec vous Vincent, il y a beaucoup d'actualités, on va parler chants, on va parler musique, mais avant cela, on va s'intéresser à ce qui s'est passé ces dernières heures à la télévision, c'est le zapping.
Gilles Ganzmann : Hier, Christine BFM a ressorti sa série sur la libération des otages qui est devenue un triste rendez-vous ou un joyeux rendez-vous, suivant de quel côté on se trouve. On peut reprocher quand même à BFM, je ne sais pas si vous êtes de mon avis, Christine, du suspens, ils prennent l'antenne pendant trois heures maintenant avec Y'aura-t-il des Français ? L'échange aura-t-il lieu ? Hier, BFM était en live et en attente de ça et évidemment, on meuble et on ne dit pas grand chose. "On le voit à l'instant sous vos yeux, Nicolas Kouadou, vous êtes à proximité de cet hôpital, donc les premiers otages qui visiblement arrivent ce soir dans cet hôpital de Tel Aviv. Oui, absolument, vous entendez sûrement ce bruit assez assourdissant des pâles d'un hélicoptère. Alors, c'est un hélicoptère militaire de TSAAL, de type Yassour pour les connaisseurs. C'est habituellement utilisé pour faire du transport de troupes. Désormais, il est utilisé ici pour amener ce premier groupe d'otages dans l'hôpital, dans le centre de Tel Aviv."
Christine Bouillot : Oui, alors après, toutes les chaînes d'info continue, je dirais, du monde entier, suivent cet événement de libération des otages, qui sont, on va dire, un moment charnière dans ce qui se passe dans la bande de Gaza et dans le conflit.
Gilles Ganzmann : Mais c'est devenu, un rendez-vous comme un feuilleton sur lequel il y a de la pub avant et de la pub après.
Christine Bouillot : Et ça fait partie de l'information et comme on ne maîtrise pas le timing qui est là-bas, c'est vrai que ça demande du meublage de la part des chaînes de télé.
Gilles Ganzmann : C'est suivi tout ce qui se passe en...
Vincent Niclo : Bien sûr, je ne suis pas dans une bulle. Oui, oui, j'ai malheureusement suivi tous ces événements. C'est que dire, quoi. Moi, je pense vraiment à tous ces gens qui souffrent d'une façon ou d'un côté comme de l'autre.
"D'ailleurs, je pense que j'ai juste envie d'essayer d'être un artiste et de divertir."
Gilles Ganzmann : Les artistes doivent parler, s'engager ou doivent rester artistes ?
Vincent Niclo : Moi, je fais partie des artistes qui restent artistes parce que je pense qu'il y a trop d'artistes qui parlent pour dire souvent des choses pas vraiment efficaces, en tout cas, qui peuvent être entendues. Moi, j'ai toujours eu ce recul par rapport à l'information, par rapport à beaucoup de choses. D'ailleurs, je pense que j'ai juste envie d'essayer d'être un artiste et de divertir. J'ai pas envie d'entrer dans des grands débats.
Gilles Ganzmann : Alors moi, je l'avoue, Cyril Aluna vraiment est un être qui me fascine. Je suis très sérieux, il me fascine. Hier, à 19h, France 2 a communiqué qu'il y aurait donc bien le complément d'enquête qui va être diffusé ce jeudi qui lui est consacré. Alors au lieu d'attendre la diffusion, d'observer, pas du tout. Hier, il a retourné le plateau, vraiment, c'est-à-dire improvisé, il a retourné le plateau, l'antenne. Il était très fier d'être dans un complément d'enquête au même titre qu'un politique, c'est vrai. Et il a diffusé la bande-annonce de l'émission dans son émission, ce qui est quand même fou. [...] Mais attention, il veut faire au minimum le million, le Hanouna. "On a la bande-annonce de complément d'enquête qui vient d'arriver, qui vient de sortir, qui passera jeudi. Regardez, par un complément d'enquête sur moi. Au début, il était ravi. Puis complément d'enquête à enquêter. Et là, inquiéter. Ce complément d'enquête, vous allez voir, ils vont le faire. Ce sera la fin de complément d'enquête." (...)