Sylvie Metzelard, rédactrice en chef de 60 millions de Consommateurs et le supplément média avec Jean-Jacques Latour, directeur expertise cybersécurité chez Cybermalveillance.gouv.fr
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"C'est nouveau, non ?"
Valérie Expert : Bonjour à tous et à tous, bonjour Gilles, aujourd'hui c'est Conso, on va vous donner plein de conseils pour mieux consommer, grâce à 60 millions de consommateurs et sa rédactrice en chef Sylvie Metzelard bonjour, vous êtes arrivée juste sur le fil, mais il y avait des embouteillages monstrueux aujourd'hui, je vous fais le point circulation. Avec vous Sylvie Metzellard, on va parler de ce...
Gilles Ganzmann : Sur Paris, pour précision pour nos éditeurs.
Valérie Expert : Évidemment, mais c'est vrai qu'avec les fêtes de Noël, les courses, etc. Les gens sortent plus en voiture, et le numéro de décembre de 60 millions est consacré aux jouets cadeaux achetés malins pour Noël, sites et boutiques spécialisés, objets reconditionnés, j'ignorais qu'on pouvait, il y a des petites pépites pour faire des économies dans ce numéro-là. C'est nouveau, non ? Vous n'aviez jamais traité ce sujet ?
Sylvie Metzelard : On n'avait jamais traité de seconde main sur le jouet, jamais, jamais.
Valérie Expert : Et c'est une vraie tendance ?
Sylvie Metzelard : C'est une vraie tendance, et en plus ça s'inscrit naturellement dans un cadre inflationniste, les jouets ont encore pris 4% cette année, en termes de prix, c'est pas rien, et le budget des ménages pour Noël a encore baissé.
Valérie Expert : Et on parlera de ce numéro génial, 60 millions juniors, nouveau, petit nouveau dans la galaxie 60 millions, avec mon assiette, j'agis pour la planète, énormément d'infos pour les 8-12 ans, sur le petit déjeuner, on va en reparler avec vous, puis on aura Jean-Jacques Latour avec nous à 10h30 pour parler des cyber-arnaques, et tout de suite, c'est le zapping.
"Au fond de leur cache, les otages entendent plus la guerre qu'ils ne la voient."
Gilles Ganzmann : Valérie, hier dans le 20h de France 2, le témoignage poignant d'un ex-sautage thaïlandais du Hamas, il décrit ses conditions de détention. "Certains jours on avait droit à un demi pain pita, et d'autres jours, un pain pita entier. Parfois, les bonnes journées, il y avait du thon et des boites de conserves déjà tartinées. Mais nous n'avions qu'un pain par personne, et c'était un repas par jour. Au total, il perdra 20 kilos. Au fond de leur cache, les otages entendent plus la guerre qu'ils ne la voient. Les bombardements font trembler leur tunnel. J'ai eu peur pendant les deux premières semaines. Après, je n'ai plus eu peur. On s'était habitué. Ça tirait tous les jours, donc on s'y faisait." C'est une interview de 4 minutes que vous pouvez aller voir sur les sites de France2.fr, FranceTV.fr, qui est vraiment assez fort.
Valérie Expert : Il y a des témoignages d'otages qui racontent que d'autres otages ont sacrifié ce qu'on leur donnait à manger pour des enfants. Absolument. C'est effectivement des témoignages très forts.
Gilles Ganzmann : J'imagine chère Sylvie que vous avez suivi le rapport de l'organisation Food Watch avec les sorties hier sur les produits noël où les industriels profitent des fêtes pour abuser des consommateurs. Écoutez. "Chocolat, saumon, foie gras. Des produits festifs qui cachent parfois de mauvaises surprises. Alors selon Food Watch, il faut faire attention à ce que l'on met dans son panier et encore plus à l'approche des fêtes. Ce jus de citron avec 30% de citron. Un paquet de chocolat rempli à seulement 48% pour une meilleure conservation, selon l'industriel. Où ce saumon, son prix a augmenté de près de 19% par rapport à l'année dernière, mais sa quantité a baissé de 4%. La raison, selon la marque, la hausse du coût du saumon. Mais pas seulement. Également amortir l'augmentation des autres facteurs qui rentrent dans la composition du coût de fabrication comme l'énergie, l'emballage ou le transport." À Noël, vous êtes encore plus vigilants. C'est-à-dire que là, pour le coup, les industriels, ils vont à fond.
Sylvie Metzelard : Oui, il faut être très vigilant parce qu'en plus, on est en pleine inflation. C'est l'inflation masquée. Donc très souvent, vous avez moins de produits pour le prix analogue ou même parfois moins de produits, moins de quantités. C'est ce que vous aviez dans votre reportage pour un prix peut-être encore plus élevé qu'avant.
"C'est pas que à Noël. C'est une tendance, c'est une tendance, mais ça se calme pas."
Valérie Expert : C'est pas que à Noël. C'est une tendance, c'est une tendance, mais ça se calme pas. Mais ça se calme pas pendant les fêtes. Effectivement, on voit que les produits sont très vigilants au grammage du contenu des produits.
Gilles Ganzmann : Ça devient très compliqué de faire ces courses. On va pas regarder toutes les étiquettes sur chaque produit.
Sylvie Metzelard : Après, c'est pas comme si on n'était pas obligé. En fait, on est vraiment obligé. Les gens le font de plus en plus, ce qui est bien d'ailleurs, parce que ça permet aussi de regarder les compositions, de se rendre compte qu'il y a plein d'additifs dans les produits et de se dire, tiens, ça là, il y a une liste très grande. Ce serait peut-être le moment de réduire. Mais oui, bien sûr, il y a vraiment un souci là-dessus.
Gilles Ganzmann : Oui, et puis on peut acheter des citrons plutôt qu'un jus de citron où il y a 30% de citron et de l'eau.
Valérie Expert : Bravo, Gilles. Gilles fait des progrès, voilà.
Gilles Ganzmann : Les affaires de viol des personnalités n'en finissent pas, Valérie, de monopoliser les médias. Hier, Tristan Banon, qui était dans C à vous, a dénoncé cette surexposition médiatique. "C'est vrai qu'il y a une espèce comme ça de télé-réalité de l'horreur qui commence à poser problème." (...)