Avec Sébastien Thoen, animateur et le duo Jeff Panacloc-Jean Marc
Les invités
Animateurs, acteurs, journalistes, patrons de chaines, ils font l'actualité des médias. Chaque matin, Valérie Expert et Gilles Ganzmann reçoivent ceux qui, dans la lumière ou dans l'ombre, fabriquent vos programmes à la télévision et à la radio. Retrouvez "Sud Radio Média" du lundi au vendredi de 10h à 10h30 sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Ça vous a blessé que Télérama... De pas être une star pour Télérama ?"
Valérie Expert : Bonjour à toutes et à tous, jeudi 22, bah oui, c'est le 22 non 21 ! [...]
Sébastien Thoen : Télérama ils ont dit que c'était pas très drôle, bon c'est pas très grave, Télérama qui parle d'humour c'est comme si Moles et Travaux parlaient du conflit au Moyen-Orient, donc c'est pas très grave, mais déjà ils me l'ont vu, mais ils ont pas trop aimé vous,
Gilles Ganzmann : Ça vous a blessé que Télérama... De pas être une star pour Télérama ?
Sébastien Thoen : Ah non, moi c'est si Wapiti Magazine dit un mauvais truc là, parce que je suis abonné, ça m'embête, ou Télézède, mais Télérama en fait.
Valérie Expert : Qu'est-ce qu'ils ont pas aimé, ils ont pari, c'est ça ?
Sébastien Thoen : Je sais pas, ouais, je sais pas, c'est pas très grave.
Valérie Expert : Après, je pense que vous êtes effectivement peut-être clivants, c'est...
Sébastien Thoen : Clivants, c'est-à-dire ?
"Moi je suis un peu le McFly et Carlito du Val-de-Marne, vraiment."
Valérie Expert : Bah y'a des gens comme tous les...
Sébastien Thoen : Ah bah moi les jeunes m'adorent, moi je suis un peu le McFly et Carlito du Val-de-Marne, vraiment.
Valérie Expert : En tout cas, moi ça m'a fait beaucoup...
Gilles Ganzmann : Oui, moi j'ai trouvé justement que c'était accessible, que toute l'histoire était très bien faite, et qu'il y avait de temps en temps du tohème qu'on connaissait. Et contrairement à ce que je faisais, c'était bien drôle, bien souvent, ça vous disait tout à l'heure, gentiment. Non, non, mais c'est... Et je trouve que ça fait du bien de revoir des émissions comme ça sur Canal Plus.
Valérie Expert : On va...
Sébastien Thoen : Bon combien je vous dois combien ?
Gilles Ganzmann : Non, non, mais je le pense vraiment, c'est...
Sébastien Thoen : Mais tant mieux, écoutez, c'est le seul objectif, c'est de faire rire.
Valérie Expert : Vous sentez notre enthousiasme.
Gilles Ganzmann : Ah oui, c'est vraiment innovateur.
"Toujours les privilèges, toujours les nouvelles. Quelle gratteuse !"
Valérie Expert : Et on rit, y'a plein de choses très très drôles, y'a des segments, on va en reparler, mais d'abord c'est le zapping. Vous la regardez, la télé, vous ?
Sébastien Thoen : Oui, ça m'arrive, ouais. J'aime bien le jazeera.
Valérie Expert : Jazzera, c'est bien, ça on commence bien, d'accord.
Sébastien Thoen : Non, non, mais je regarde la télé, M. Gérard Canal Plus, je regarde la télé, oui, un petit peu, bien sûr, bien sûr, bien sûr, bien sûr, j'aimerais bien.
Valérie Expert : On a parlé d'Argent et de sang, avec Guimet Canal, qui s'occupe des programmes, oui, qui est vachement bien.
Sébastien Thoen : En janvier, la suite ?
Valérie Expert : La suite, ben oui, j'essayais d'avoir les épisodes en avance, mais il ne veut pas.
Gilles Ganzmann : Toujours les privilèges, toujours les nouvelles. Quelle gratteuse !
Valérie Expert : L'entre-soi. l'entre-soi. Allez, le zapping !
"Il y a une chose dans laquelle vous ne me verrez jamais, ce sont les chasses à l'homme."
Gilles Ganzmann : On en parlera tout à l'heure, des SMS dans votre doc. Ah oui, j'ai fait un print des SMS pour pouvoir en parler. Valérie, Sébastien, si j'étais un génie de la radio, je pourrais vous dire que j'adore monter à cheval et que ça me casse bien le cul et que ça me met les grenades en vacances pour deux semaines. Merci, peut-être le président viendrait à ma défense me sauver de cette phrase horrible que je viens de dire. "C'est un immense acteur, il a servi les plus beaux textes. Lui aussi, c'est un génie de son art complet. Il a fait connaître la France nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier et je le dis en tant que président de la République, mais en tant que citoyen, il rend fière la France. Moi, je sais une chose, c'est que la Légion d'honneur est un ordre, dont je suis en effet le grand maître, qui n'est pas là pour faire la morale. Et donc, ce n'est pas sur la base d'un reportage ou de telle ou telle chose qu'on enlève la Légion d'honneur à un artiste. Dès que je vais commencer à retirer la Légion d'honneur à des artistes ou des responsables quand ils disent des choses qui me choquent, la réponse est non. Ce n'est pas un ordre moral et je n'ai pas envie que ce le soit. Dans nos valeurs, il y a la présomption d'innocence et on ne peut pas commencer à dire que n'importe qui sera au tribunal public. Il y a une chose dans laquelle vous ne me verrez jamais, ce sont les chasses à l'homme. Je déteste ça". Alors il a parlé de plein de choses mais on retient que ça. C'est quand même fou quand même. Il a parlé de la France d'économie et haute et ce qu'on retient, et Mbappé et on retient, évidemment.
Valérie Expert : Ce qu'il a dit sur Gérard Depardieu qui était assez courageux pour le coup parce que ça va vraiment à l'encontre du politiquement correct.
Sébastien Thoen : Non, il est bien. Autant Giscard était nul. Autant là, le nouveau, il est bien.
Gilles Ganzmann : Alors si hier soir Sandrine Rousseau avait décidé de se faire un petit plateau repas devant la télé, je pense qu'elle achetait sa télécommande dans son quinoa. Car au même moment, Emmanuel Macron défendait Campana de la chèvre sur C8. Il y avait une femme agressée sexuellement par Patrick Poivre d'Arvoret elle le défendait. "Je soutiens parce que dans mon livre, je montre aussi mon ambiguïté. Parce que je revenais, je le vois. C'est le cas d'autres femmes aussi. Je suis même allée chez lui. C'est quand même un peu fort de se mettre dans la gueule du loup comme ça. Et je pense qu'on ne peut pas nier aussi le rôle que les femmes jouent. Et que moi, j'ai joué en tout cas à partir de mon témoignage. Et je parle aussi de l'époque qui a joué un rôle, qui a soutenu son comportement. Et je ne suis pas là pour le défendre. Je suis là pour établir la nuance et l'équilibre aussi. Parce qu'il y a quand même un juste milieu à trouver dans tous ces débats aujourd'hui." (...)