Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
- Et c'est la dernière de la semaine avec cette triste nouvelle que l'on vient d'apprendre.
- Effectivement, Gilles Gansman, bonjour.
- Bonjour.
- Triste nouvelle, effectivement, une part de ce qu'on disait avec notre invité, Géraldine Maillet.
- Bonjour.
- La mort de Michel Blanc, on va en parler.
- C'est une partie de notre insouciance, vous disiez.
- Oui, c'est ça, absolument.
- Et en même temps, il a marqué toute une génération, la nôtre.
- Mais moi, je vois que tous mes enfants et mes adolescents connaissent tous les films par cœur.
- Et c'est rare aussi, de traverser de toutes les époques.
- Les jeunes connaissent les films de Michel Blanc.
- Est-ce que lorsqu'on a une notoriété, on s'imagine comment on parlerait de notre mort à la télévision ? Est-ce que vous vous êtes déjà dit, si jamais je disparaissais subitement, qu'est-ce qu'on dirait à « Touche pas à mon poste » ? Gilles, vous avez vraiment le don pour mettre du bon au cœur.
- Non, non.
- Non, non, mais vous comprenez ce que je veux dire quand une personnalité part qui est sur toutes les antennes comme ça ? Oui, mais là, ça n'a rien à voir.
- Michel Blanc, c'est une star incroyable.
- Nous, on est de petits gens de télé éphémère.
- Donc voilà, on ne peut pas comparer l'incomparable.
- Mais moi, je suis très noire et là-dessus, je suis très implacable.
- Je pense que ça ne ferait même pas un entrefilé.
- Mais Michel Blanc, pour vous, c'est « Les bronzés font du ski » ou c'est autre chose ? Parce qu'il a eu du mal à sortir de ses rôles, finalement.
- Non, mais c'est Monsieur Hir, c'est Gilles.
- Dites-nous, c'est quoi pour vous, Michel Blanc ? Ah, Michel Blanc, pour moi, c'est un optimisme désespéré.
- Exactement.
- C'est du champagne festif et désespéré à la fois.
- Exactement.
- Je pense que derrière, il y a quelqu'un qui marche à l'ombre.
- Je trouve que c'était un jeu d'étitres.
- Et je pense qu'il a fait des rôles un peu comiques parce qu'il était dans une bande.
- Mais que c'était quelqu'un de beaucoup plus profond.
- Un pessimiste joyeux.
- Exactement, d'un optimisme désespéré.
- Alors, Géraldine Maillet, vous êtes avec nous aujourd'hui.
- Vous signez ce livre, on va en parler.
- La minuscule aux éditions HarperCollins.
- L'histoire de votre mamie, votre grand-mère, Téti, qui a été victime d'un AVC.
- Vous racontez tout ce qui s'est passé de l'instant où vous la voyez s'écrouler jusqu'à ce qu'elle aille, entre guillemets, un peu mieux.
- En tous les cas, tout ce parcours que vous avez vécu à ses côtés avec l'AVC.
- On va y revenir dans un instant.
- Et puis qu'on découvre qu'elle a Alzheimer, en fait.
- Oui, c'est ça.
- Parce qu'il n'y avait jamais eu de signe avant.
- Absolument.
- En fait, c'est la double peine.
- C'est-à-dire que non seulement elle fait un AVC, et derrière, on découvre qu'elle a Alzheimer.
- Exactement.
- On va raconter ça ensemble.
- Allez, c'est l'heure du zapping, évidemment, sur Sud...
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