Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzman.
- Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
- Bonjour Valérie, vous êtes contente, on a votre chouchou, vous l'adorez.
- J'adore, Patrick Sébastien, on est ravis.
- Non mais c'est vrai, j'ai toujours beaucoup de plaisir d'abord à vous voir, à vous entendre et puis à vous lire.
- Parce que moi j'aime beaucoup ce que vous écrivez, je trouve qu'il y a toujours beaucoup de sensibilité, de sincérité.
- Et puis j'aime écrire sur tout le sujet.
- Et puis c'est super bien écrit, et là quand j'ai reçu le livre, je me suis dit tiens, le carnaval des ambitieuses, édition XO, je l'ai lu, il est tout feuilleté partout.
- Plein de pages cochées, des notes prises, des aphorismes.
- Il vaut mieux avoir un garde du cœur qu'un garde du corps, j'ai bien aimé cette phrase.
- Ouais, ça c'est pour Céline Dion.
- Ouais, en fait ce que j'ai fait, c'est comme je fête dans quelques jours mon 71e anniversaire, je fête les 50 ans.
- J'ai posé le pied sur ma première scène.
- Le cabaret, le 14 novembre 74.
- Et dans la tête, vous fêtez quel âge ? Hein ? Et dans la tête, vous fêtez quel âge ? Dans la tête, le contraire, 17.
- Ouais.
- Ah, c'est génial.
- Et encore, je m'en rajoute, je me vieillis.
- Non, au lieu de faire, pour les 50 ans, je pouvais faire de la chronologie, tu vois.
- J'ai tellement vécu de trucs.
- Mais je me suis dit que je trouvais ça plus intéressant de faire une sorte de petit traité philosophique sur l'ambition.
- Parce que ça nous touche tous.
- Absolument.
- Et que j'ai croisé des gens.
- J'ai essayé de décrypter l'ambition.
- C'est-à-dire, comment ils y sont arrivés, ceux qui sont tombés en route, ce que ça coûte.
- Avec en filigrane du bouquin, quelque chose qui m'appartient à moi, mais bon, il y a peut-être des gens qui le partagent, d'autres pas.
- C'est que moi, je fais partie des gens qui pensent que tout est préécrit.
- C'est-à-dire que tout ce qui nous arrive...
- Vous aviez parlé de la synchronicité, en plus.
- Voilà, que tout ce qui nous arrive...
- Il y en a une qui est marrante, que j'ai retrouvée l'autre jour.
- C'est que, quand j'ai posé le pied à Paris pour la première fois, quand je suis arrivé, c'était le 23 septembre 1974, c'est la date de naissance d'Anouna.
- Et c'est aussi l'anniversaire de la mort de Bourville.
- C'est des synchronicités, c'est des correspondances de dates.
- J'en parle beaucoup, et puis c'est vrai que la vraie question, c'est est-ce qu'on est maître de notre destin, ou est-ce que c'est le destin qui est maître de nous ? Vous aviez écrit, non ? Et si c'était quoi le bouquin ? Vous aviez écrit un roman, ou vous repreniez votre...
- votre vie en disant, et si j'avais pris une autre direction ? Oui, si j'avais pris une autre destination, mais je pense que la destination, elle était déjà préécrite,...
Transcription générée par IA